
Publié le 22 septembre 2017
Questembert. L’emplacement du nouveau cimetière connu fin octobre
Au cours du conseil municipal de jeudi soir, Marie-Annick Martin, maire et conseillère Départementale a présenté un projet de consultation qui sera distribué, avec le bulletin municipal le 13 octobre au plus tard. « J’ai bien dit qu’il s’agissait seulement d’un projet de consultation», a prévenu le maire. Les aménagements intérieurs sont identiques sur les deux sites. Le grand Célac, projet de l’ancienne municipalité et Keronjonc, projet de l’ équipe municipale actuelle. Ces aménagements devront s’appuyer sur l’évaluation des besoins à 20 ans, comprenant pour l’accueil du public un préau pour abriter une centaine de personne, une aire de cérémonie, un bloc sanitaire, un parking, un secteur pour les sépultures avec des emplacements pour les inhumations et les urnes, un secteur pour la dispersion des cendres avec un mur du souvenir. Des équipements techniques compléteront ces agencements. L’ensemble, sera intégré dans un aménagement paysagé. Le coût a été évalué à 1 M€ conformément aux études préliminaire de 2014. Chaque famille ne pourra voter qu’une seule fois, les coupons réponses seront numérotés, les frais d’acheminement seront à la charge de la commune. La date limite d’envoi des bulletins est fixée au 30 octobre. Le dépouillement se fera lors de la réunion du comité consultatif voirie/urbanisme. La communication ce fera sur le bulletin municipal, sur le panneau lumineux, sur Facebook, sur le site de la commune et la presse locale.
La réponse de Paul Paboeuf, ancien maire, aujourd’hui conseiller d’opposition et porteur du projet du nouveau cimetière au grand Célac.
« Le document présenté au conseil a été juste survolé par le comité urbanisme-voirie. Il n’y a pas eu de réunion du comité cimetière. L’argumentaire est totalement biaisé. Comme par miracle, l’estimation des dépenses est presque identique pour les deux hypothèses. Les dépenses engagées sur le projet Grand Célac ne sont pas prises en compte (112 K€) dans le coût de Kerojonc : de l’argent mis à la poubelle. Les dépenses d’aménagement sont surévaluées pour le Grand Célac (près de 500 K€ pour les cheminements piétons/vélos) et systématiquement minorées pour Kerojonc (deux fois moins, et ce n’est pas crédible). Les coûts d’acquisition au Grand Célac sont sans rapport avec la valeur des terrains : la municipalité avait déjà acquis 2ha pour 4600 euros, il en faudrait 67 000 pour les 3 ha restants à acquérir qui ont le même classement au PLU ! La consultation doit se fonder sur un dossier objectif, honnête ! »
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3 commentaires "Questembert. L’emplacement du nouveau cimetière connu fin octobre"
L’ancienne municipalité a fait une erreur qui va couter très cher à la commune. Il fallait prévoir l’extension là ou il se trouve aujourd’hui. Il faudrait que l’opposition est l’honnêteté de le reconnaitre.
Il faudrait surtout ne pas proposer un nouveau projet à Kerojonc quand des frais on déjà été engagé au site du Grand Célac. C’est la nouvelle municipalité qui jette l’argent par les fenêtres !
Ah Monsieur ou Madame Cimetière, si on réfléchissait, si on s’informait?
« L’ancienne municipalité a fait une erreur qui va couter très cher à la commune. Il fallait prévoir l’extension là ou il se trouve aujourd’hui. Il faudrait que l’opposition est l’honnêteté de le reconnaitre.. »
« L’honnêteté de reconnaître », dites-vous ? J’attendrais de vous et de vos amis l’honnêteté de ne pas manipuler l’histoire (mais avez-vous fait l’effort de vous informer sur le sujet?)
Avant de vous éclairer sur l’histoire du dossier, je vous invite à une réflexion plus large. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut redonner de la vie à notre centre-ville. Alors je pose la question très simplement : qui apporte le plus à la ville ?les défunts qui reposent dans le cimetière st-michel ou les familles qui s’installent avec leurs enfants dans ces quartiers neufs ?
Revenons à l’histoire ! Et prenons comme date de départ 1994, l’année où la municipalité de Bernard Thomyre, avec Yves Le Bodo, Jeannette Lucas comme adjoints, fait approuver le POS (Plan d’Occupation des Sols). Ce POS prévoit un « emplacement réservé » pour l’extension du cimetière (extension réalisée depuis) et à l’Est du cimetière, des terrains aménageables à court terme, donc constructibles pour des maisons. L’extension prévue est restreinte, mais l’évolution démographique de l’époque ne justifie pas de voir plus grand.
Répartis entre plusieurs propriétaires, les terrains aménageables ne « bougent » pas : à l’époque, on peut vendre une parcelle facilement raccordable aux réseaux, et attendre … dix ans pour en vendre un deuxième. Pour débloquer ces terrains, à un moment où la demande devient forte, en raison du tournant démographique de la fin des années 90, la municipalité lance la procédure ZAC, qui confirme l’usage d’habitat de ces terrains.
Mais l’accroissement de la population implique mécaniquement l’augmentation du nombre de défunts. Et la question du cimetière se pose au moment de l’élaboration du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Pour les participants du groupe de travail (élus majorité/opposition, dont Michel Burban et non élus), le choix s’impose de mettre le cimetière hors des zones urbanisées… Et assez vite, le site du Grand Célac est retenu : ce qui se traduit pas un emplacement réservé au PLU.
Au moment de l’approbation, ce n’est pas un sujet, ni la Préfecture, ni la Chambre d’agriculture, n’ont de remarques sur le sujet. Seule la propriétaire d’un des terrains proteste : elle préférerait que ça soit « constructible ». On la comprend : le terrain vaudrait – du fait de la décision publique – 10à 15 € du m²… au lieu de 0,30 ou 0,40 comme terre agricole….
Voilà pour l’histoire. Qui n’a rien à voir avec la légende que vous relayez et qui a été largement diffusée par l’organe de l’opposition de l’époque, le 56230.