
Publié le 5 octobre 2016
Ploërmel. Le désarroi des défenseurs du skatepark
Des riverains, la mère d’un utilisateur, les responsables du pqrpp (pieds qui roulent dans le pays de Ploërmel, le club de rollers)… Ils se sont rassemblés ce mercredi en fin d’après-midi pour exprimer non pas leur colère mais un certain désarroi après avoir appris que Patrick Le Diffon, le maire de Ploërmel avait décidé de déplacer le skatepark situé face au centre des arts martiaux.
Le maire a en effet confirmé cette décision lors du dernier conseil municipal (voir notre article à ce sujet en cliquant ici). Désarroi parce qu’ils ont tous en mémoire leur rencontre au mois de juin avec Lucien Le Borgne, le premier adjoint de Ploërmel qui leur avait expliqué que le skatepark ne serait pas déplace au moins pendant l’été, mais qu’ils seraient informés des décisions prises par la municipalité à ce sujet.
Or, ce groupe qui n’a pas de structure fédératrice regrette de n’avoir eu aucun contact avec la mairie et d’avoir appris cette décision par la presse. Le problème repose sur la réaction d’un riverain qui a exprimé à de multiples reprises sa colère face aux nuisances qu’il subit de la part de gens qui gravitent autour de l’installation. Car, pour le groupe de défenseurs du skatepark actuel, ce ne sont pas les utilisateurs de l’installation qui sont en cause, mais plutôt des délinquants qui n’ont rien à voir avec eux. « Le skatepark permet aux jeunes ploermelais de pratiquer une activité gratuitement, pour nous il est très bien placé à un endroit qui est rassurant pour les parents », expliquent-ils, se déclarant convaincus qu’il y a d’autres solutions que le déplacement du site. En effet, la municipalité a inscrit une dépense de 60 000 euros à son budget pour cette opération. « C’est un coût exhorbitant. Cela coûterait beaucoup moins cher de clôturer le site et de poser un mur anti-bruit », suggèrent-ils.
Les responsables du club de rollers (pqrpp) eux aussi affichent leur déception. Car ils avaient l’intention de créer une nouvelle activité en s’appuyant sur le skatepark. En effet, leur club a créé cette années deux sections, une réservée aux débutants et l’autre aux pratiquants chevronnés dont certains veulent se lancer dans le free style. L’idée du club était de monter une spécialisation grâce aux installations existantes à partir du printemps.
Patrick Le Diffon a clairement indiqué qu’il était déterminé à déplacer la structure de quelques centaines de mètres. Le projet qui consisterait à la rapprocher du complexe sportif, se heurterait à quelques difficultés. Mais le maire a chargé un groupe d’élus de faire le tour de la ville pour identifier les lieux qui pourraient accueillir le nouveau skatepark afin qu’une décision définitive soit prise sur la future implantation.
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1 commentaire "Ploërmel. Le désarroi des défenseurs du skatepark"
Je n’ai jamais compris qui çà peut déranger, les premières maisons sont à plus de 200 mètres et je suppose que les jeunes ne vont pas au skate park à des heures indécentes pour gêner les gens, si c’est le cas il faudrait mettre des horaires d’utilisation.
Certains m’ont dit que c’était peut être à cause des mobs ou scooter qui font du bruit, si c’est le cas, que les policiers verbalisent ces contrevenants avec des pots d’échappement trafiqués, mais çà n’a rien a voir avec l’utilisation du skate park pour moi.