Publié le 6 novembre 2015

Quiberon. L’assassin présumé du Lot interpellé dans le Morbihan

Une affaire criminelle qui avait débuté dans le Lot vient de trouver son épilogue dans le Morbihan. Voici les différentes péripéties qui ont conduit à l’interpellation de l’auteur présumé des faits.

-Lundi 2 novembre, vers 11H15, à Salviac dans le département du Lot, un individu tire avec une arme de poing sur son beau-frère. Il assène des coups de crosse sur le crâne de sa compagne qui, malgré ses blessures, parvient à s’enfuir. Alertés, les gendarmes locaux se transportent sur les lieux et constatent que l’homme est décédé et que la femme est grièvement blessée. L’auteur des faits ne se trouve plus sur place et l’arme n’est pas découverte. Un plan de recherches est déclenché.

-Mardi 3 novembre, les investigations menées par les enquêteurs de la brigade de recherches de Gourdon (46) renforcés par des militaires de la section de recherches de Toulouse (31) permettent de localiser l’individu sur Quiberon. Ils apprennent que la famille du suspect possède une vieille bâtisse sur cette commune. Un dispositif de surveillance est immédiatement mis en place par les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Lorient (56) qui sont rejoints rapidement par les enquêteurs initialement saisis.

-Mercredi 4 novembre, en début de soirée, la décision est prise de procéder aux vérifications de la présence effective de l’assassin présumé dans la bâtisse.

-Jeudi 5 novembre, à 7 heures 30, sous la direction opérationnelle du commandant de groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, un dispositif de sécurisation de la zone est mis en place par les militaires de la compagnie de Lorient et de Gourdon (46). À 8 heures, un groupe du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie basé à Avoine dans le département d’Indre-et-Loire investit la bâtisse et interpelle en souplesse l’auteur présumé des crimes perpétrés dans le Lot quelques jours auparavant. Il est en possession d’une arme de poing.

L’individu a été immédiatement placé en garde-à-vue par les enquêteurs du Lot. Cette opération a mobilisé 35 officiers et sous-officiers de la section de recherches de Toulouse et des groupements de gendarmerie du Morbihan, du Lot et d’Indre-et-Loire.