Publié le 18 mai 2015

La Chapelle-Caro. Les écoliers récompensés par la Ligue des Droits de l’Homme

Un député, une conseillère départementale, un maire… Il y avait du beau monde ce lundi matin dans la cour de la petite école publique Pablo Picasso de La Chapelle-Caro pour assister à un évènement. « Je viens vous récompenser pour votre travail, au nom de la ligue des droits de l’homme… », explique Michel Brochard, le président de la section de Ploërmel de la LDH aux élèves qui arboraient un large sourire et une fierté évidente.

Chaque année, la LDH organise un concours destiné aux établissements scolaires de la maternelle au lycée. Ce concours intitulé « Ecrits pour la fraternité » se déroule sur un thème précis. Cette année il s’agissait de réfléchir autour de cette petite phrase « je suis, tu es, nous serons ». Et ce sont donc le petit recueil de poésie rédigé par les écoliers de La Chapelle-Caro qui, pour le secteur de Ploërmel, a retenu l’attention de la section locale de la LDH. Et la belle histoire ne s’arrêtera peut-être pas là pour les poètes en herbe. Car leur recueil a été envoyé à Paris pour participer à la sélection nationale. On connaîtra les résultats de cette confrontation nationale au mois de juin. « Pour réaliser votre recueil, vous avez travaillé les uns avec les autres, c’est important. Continuez tout au long de votre vie à oeuvrer pour la Fraternité… », a conseillé Michel Guégan aux écoliers.

D’ailleurs, cette remise de prix, s’est transformée en petite leçon d’instruction civique au travers d’un échange entre les élus et les écoliers. Florence Prunet, nouvelle conseillère départementale s’est présenté et a expliqué son rôle que visiblement quelques enfants connaissaient. Quand à Paul Molac, le député, il a rappelé qu’il représentait toute la partie Est du Morbihan et que « mon métier, c’est de faire les Lois ». Et de prendre l’exemple de la loi rendant obligatoire l’école. « Et si vous n’étiez pas à l’école, que feriez-vous? », interroge Paul Molac. Une main se lève et une petite voix murmure « au travail? ». « Justement, l’école vous évite d’aller trop vite au travail. Il y a un siècle, les enfants travaillaient toute la journée dans les mines. Aller à l’école vous permet de vous former, d’être plus performant pour trouver un emploi. Ainsi vous pourrez grâce à l’argent que vous gagnerez, participer au fonctionnement de la société et à l’avenir des générations futures… », explique le député devant un auditoire attentif malgré le petit vent frais qui balayait la cour.

Les travaux des enfants :