Publié le 30 mars 2015

DEPARTEMENTALES. Moréac : les 4 vérités de Gaëlle Berthevas

Nous avons demandé à Gaëlle Berthevas de nous donner sa réaction après l’échec du binôme qu’elle constituait avec Etienne Caignard à l’élection départementale. Elle nous livre ses réactions et vous allez le voir sans langue de bois…

« En premier lieu je tiens sincèrement à remercier tous les électeurs qui nous ont fait confiance. Cela n’a certes pas été suffisant mais le nombre de voix est suffisamment important pour montrer l’intérêt que notre candidature a suscité.

Je suis très heureuse d’avoir mené cette campagne électorale, cela a été très enrichissant. Nous avons mené une campagne sur le terrain et dans ce cadre avons rencontré différents acteurs de la vie économique, sociale, scolaire et associative de ce canton de Moréac. Nous sommes également allés au contact de la population et avons fait de très belles rencontres. Nous avons entendu les préoccupations actuelles, les difficultés sociales et familiales mais nous avons également rencontré des personnes très optimistes, qui savent relativiser et mettre en avant toutes les forces de ce territoire. Cela a nourrit notre réflexion tout au long de cette campagne.

Avec Etienne Caignard nous n’avons aucun regret quant à la façon dont nous avons mené cette campagne. Nous avons été honnêtes vis-à-vis des électeurs en affichant notre sensibilité politique.
Nous avons respecté les candidats. Les personnes qui ont travaillé à nos côtés ont également tenu cet engagement. Nous n’avons pas cédé aux méthodes employées par l’entourage proche de certains candidats.

Les électeurs ont donné leur préférence au conseiller général sortant, par ailleurs Maire d’une grosse commune. Mon association avec Etienne Caignard était un vrai choix. Ce dernier n’ayant pas de mandat électif, c’était une alternative proposée aux électeurs en réponse aux attaques récurrentes de la population sur le cumul des mandats. En tant que chef d’entreprise fraîchement retraité, il avait beaucoup à apporter et avait cette neutralité que nous n’arrivons pas toujours à avoir en tant qu’élu.

Pour ma part, j’ai probablement subi les conséquences des « conflits » opposants certains élus qui n’ont toujours pas accepté leur défaite à la présidence de la communauté de communes, collectivité où je suis vice présidente. Cet esprit de revanche commun leur a permis de s’allier pour cette élection. A mon sens,ce n’est pas ainsi que l’on fait avancer le territoire. Je sais combien ces élus amers n’ont pas trouvé ma candidature légitime et alors même que l’un deux m’a ouvertement dit que «j’étais une extrémiste à l’image de ceux qui ont réalisé les attentats du 7 Janvier» je leur réponds que je souhaitais simplement poursuivre mon engagement. Depuis 2008, je n’ai de cesse de travailler pour faire avancer ma commune et la communauté de communes dont elle fait partie. J’ai une vision générale de ce territoire et non opportuniste comme d’autres. Ce que je fais je ne le fais pas pour moi , je le fais pour le territoire. Je suis en contrat à durée déterminée et quand les élus auront compris que nous ne sommes pas en CDI, il y aura sûrement moins de guerre d’égos !
Je remercie les nombreux maires et élus qui m’ont apporté leur soutien tout au long de cette campagne. C’est une belle reconnaissance de mon travail.

Une campagne électorale c’est une très belle aventure humaine à partir du moment où celle-ci se déroule dans le respect des personnes et où l’on ne cède pas à la tentation de tout faire pour gagner. Nous n’avons utilisé aucun moyen de pression, fait aucun chantage. Celles et ceux qui en sont arrivés à cela durant cette campagne se sont vus récompensés pour cette fois mais il y aura forcément un jour un retour de manivelle.

La déception est donc au rendez-vous ce jour mais aucun regret et je me suis tout de suite remise au travail avec des dossiers municipaux en attente et de gros dossiers intercommunaux dont le musée et la piscine. Ces équipements structurants pour notre territoire dont j’ai la parfaite connaissance et qui j’espère pourront être portés par nos nouveaux conseillers départementaux lesquels vont devoir travailler pour se mettre au parfum de ces dossiers ! »