Publié le 18 janvier 2015

Sérent. Habitat, regroupement, haut débit… les 4 vérités du maire

En ce moment, on a que l’embarras du choix en ce qui concerne les voeux. Il faut faire des choix. Et samedi, le bon choix, c’était Sérent. Voila enfin une cérémonie des voeux au cours de laquelle on aborde les vrais problèmes, ceux qui touchent à la vie quotidienne des citoyens. Le maire de Sérent, Alain Marchal a des convictions et il les défend, parfois même avec une touche d’humour. La salle des fêtes était donc pleine à craquer et dans l’assistance on notait la présence de quelques représentants des communes alentours ainsi que du sénateur Joël Labbé et du député Paul Molac.

Dans son discours, le maire est revenu sur un certain nombre de dossiers qui ont été menés au cours de l’année écoulée : la mise aux normes de la déchèterie grâce à la CCVOL, des travaux sur l’église et les chapelles, la poste et bien sur l’EHPAD qui a demandé 10 millions d’euros d’investissement pour un chantier de dix ans qui arrivera à son terme en 2015. L’année 2015 justement que le maire aborde avec prudence, compte tenu des incertitudes qui pèse sur les finances communales, en raison de la baisse prévisible des dotations de l’Etat.

Quatre cabinets supplémentaires devraient rejoindre le pôle de services, la maison du costume va être restructurée, les travaux de couverture menés à la salle de spectacle. La municipalité a acheté le bâtiment. « On voudrait en faire une salle de spectacles à l’ancienne. Comme tout est moderne partout, on va faire le petit village qui résiste… », indique Alain Marchal. L’agrandissement du cimetière ,le projet déplacement accessibilité, figurent aussi au programme 2015. Mais aussi l’entretien des routes. Et pour Sérent, ce n’est pas une mince affaire : 120 kilomètres de routes à entretenir, c’est 100 000 euros par an…

Alors, après, le maire a abordé les sujets de préoccupation pour les mois et les année à venir avec, en premier lieu la baisse des dotations de l’Etat : 150 000 euros pour Sérent en 2017, 450 00 pour la CCVOL à la même époque. « Quand on voit ça, il vaut mieux avoir un peu d’avance… », souligne le maire.

le sénateur Joël Labbé a pris la parole pour rappeler son combat pour la défense de l’environnement. En ce qui concerne la Loi Alur, il a affirmé sa volonté de toujours défendre la préservation des terres agricoles, une position qui contraste avec celle d’Alain Marchal, le maire de Sérent (voir vidéo). Il a annoncé qu’il tiendra quatre réunions publiques dans le Morbihan cette année pour débattre avec les citoyens de son action.

Paul Molac, le député s’est, lui, farouchement rangé dans le camps des « optimistes ». « Un pessimiste voit dans chaque opportunité des difficultés, un optimiste voit dans chaque difficulté une opportunité », a-t-il lancé. En matière économique par exemple, l’otpimisme c’est de voir que si les chinois peuvent produire avec une main-d’oeuvre à très bas coûts, des produits de faible qualité, c’est en France qu’ils viennent chercher la qualité… Il a eu des mots assez durs à l’égard des médecins. « Je ne suis pas content a-t-il dit. C’est un beau métier, bien payé. Alors, soit on fait sauter e numérus clausus, soit in sectorise les médecins mais on ne peut pas laisser nos territoires ruraux se transformer en déserts médicaux. En ce qui concerne la réforme territoriale, il a indiqué que le rôle économique des communautés de communes devrait être confirmé à leur niveau, ainsi que celui des régions au niveau supérieur.

Mais il y aussi d’autres sujets qui pourraient avoir un impact sur notre vie quotidienne. Nous avons décidé de vous faire écouter les propos du maire de Sérent sur trois de ces dossiers, assez techniques. ils ont une dimension politique et nous souhaitons rester le plus près possible du message adressé par Alain Marchal.

VIDEO. Fibre optique : le message à Christian Guillemot

La nurserie numérique, c’est très bien et que la fibre optique y soit arrivée aussi. Mais il faudrait que cette fibre desserve aussi « les entreprises qui travaillent et en ont besoin » a souligné Alain Marchal. Voici l’appel qu’il lance à Christian Guillemot.