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Publié le 17 décembre 2014

EN DIRECT. Caro : l’astuce de la commune pour étoffer son patrimoine

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La municipalité de Caro examine ce soir la possibilité de faire appel à l’établissement public foncier de Bretagne (EPFB) pour acheter un ensemble immobilier situé dans la commune.

Une opportunité se présente au conseil municipal avec la mise en vente de cet ensemble. Mais, comme le souligne Noël Colineaux, la commune est déjà engagée dans beaucoup de dossiers assez lourds sur le plan financier : la réfection de l’église (160 000 euros), la réalisation du lotissement (500 000 euros hors subventions), les travaux de la rue des Bruyères (120 000 euros). La perspective de baisse des dotations de l’Etat, incite à la prudence.

Et pourtant, il y a cette opportunité…  L’avantage d’avoir recours à l’EPBF est que cet organisme se substitue à la commune pour faire l’acquisition du bien, prend en charge les  négociations portant sur le prix de vente en lien avec les Domaines. La commune dispose ensuite de 5 ans pour construire son projet et racheter l’ensemble.

Plusieurs élus s’étonnent de pas avoir une estimation du prix de vente de l’ensemble visé. Selon le maire, la commune aura la possibilité d’accepter ou de refuser de poursuivre l’opération, en fonction du prix négocié par l’EPF. « Le prix c’est une chose, mais ce qu’il faut savoir, c’est ce qu’on va en faire… », se demande un élu.

Noël Colineaux rappelle que, notamment dans l’ancien mandat, il  avait été reproché à la municipalité de ne pas disposer de locaux capables d’accueillir des artisans et qu’il s’agit là d’offrir à la commune une sorte de « réserve » pour faire face à d’éventuels projets dans l’avenir.

De nombreuses questions fusent, laissant apparaître beaucoup d’hésitation. « De toute façon on enrichit le patrimoine de la commune… », fait observer le maire. Il rappelle que peu de communes, notamment à l’intérieur des terres, ont la chance d’être retenues par l’EPFB. « On s’engage, mais pour l’instant uniquement jusqu’à ce qu’on ait un prix… »,  insiste le maire qui s’engage à recontacter le vendeur afin « d’avoir une idée du prix de vente ».

Le sujet est délicat, les avis semblent partagés… Le vote se déroule à bulletins secrets. Le verdict de l’urne est sans appel :  à l’unanimité le conseil autorise le maire à signer la convention avec l’EPFB.

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