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Publié le 1 février 2013

Pratique : Berthoud invente le désherbage électrique

Comment jardiner sans polluer? Cette question est devenue un véritable enjeu environnemental, car, mine de rien, les jardiniers amateurs sont une source de pollution importante.

Mais il n’est pas toujours facile de tirer un trait sur de vieilles habitudes. Et s’il y a bien un fléau qui préoccupe le jardinier, ce sont les mauvaises herbes. Aujourd’hui, il est de bon ton de les appeler adventices ou plantes sauvages. Peu importe, il n’y rien de plus désagréable de voir ses plates-bandes de haricots, salades et autres pommes de terre sans parler des massifs de fleurs, envahies par le liseron, le mouron et autres oseilles sauvages.

Du coup un marché florissant est né avec les désherbeurs thermiques fonctionnant au gaz. Les fabricants se livrent une féroce bataille pour faire sa place. Une nouvelle génération d’appareils vient bouleverser la donne…

Crédits photos : Berthoud

Fini le désherbant qui réglait le problème en quelques coups de pulvérisateurs, mais empoisonnait le sous-sol. Maintenant, il faut trouver d’autres solutions : la plus simple mais la plus fatigante, c’est de retrousser ses manches, sinon il y aussi le paillage. Et puis, depuis quelques années, il y a un engin qui connaît un certain succès : le désherbeur thermique. Grossièrement, il s’agit d’un chalumeau relié à une bouteille de gaz. Il suffit de balayer la mauvaise herbe pour d’un coup de flamme lui tordre le cou…

On pensait donc avoir trouvé l’outil peut-être pas parfait mais en tout cas relativement efficace et écologique pour lutter contre l’envahisseur vert. Mais voila qu’un fabricant Français spécialiste du pulvérisateur, Berthoud, lance un pavé dans la mare. Selon ses services le désherbeur thermique ne serait pas si écolo que ça: son utilisation serait coûteuse en gaz, dangereuse (risques de brûlures…) et, cerise sur le gâteau, l’engin émettrait du CO2…

Du coup, les ingénieurs de chez Berthoud ont imaginé ce qui serait l’arme absolue : le Green Power. Il s’agit d’un désherbeur…électrique. Unique sur le marché, conçu en France le Green Power ne produit évidemment pas de résidus chimiques mais ne dégage pas non plus de CO2. Selon le fabricant, l’appareil qui se branche sur une prise électrique avec une rallonge est très économe en énergie, puisqu’une heure d’utilisation de son moteur de 1600 W ne revient qu’à 0,22 euros de consommation électrique. « C’est dix fois moins cher que le désherbeur thermique (ndlr: à gaz)… » s’enthousiasme-t-on chez Berthoud. Le fabricant fait valoir aussi l’absence de risque lié à la présence d’une flamme.

Pour le faire fonctionner, il suffit de mettre l’appareil en chauffe pendant 45 secondes puis de positionner son embout sur l’herbe à détruire pendant 3 secondes. Et voila, le tour est joué!

Le Green Power est commercialisé dans les grandes surfaces de bricolage, jardineries etc… au prix de 82,90 euros.

0 commentaire "Pratique : Berthoud invente le désherbage électrique"

  1. Je n’ai pas attendu Berthoud pour utiliser mon décapeur thermique a la place du désherbeur à gaz.
    ça marche aussi bien que le gaz et ça ne pollue pas ( tant que l’on aura de électricité d’origine Nucléaire ). un décapeur thermique coûte moins de 20 € et il me permet aussi d’allumer presque instantanément mon barbecue en toute sécurité.
    Il ne manque que les embout mieux adapté à chacune de ces fonctions.
    Je ne connais rien au commerce, mais le premier qui produira de genre de matériel se fera un joli pactole.

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