Questembert

Publié le 12 novembre 2018

Questembert. Belle mobilisation pour le centenaire de l’armistice

Il y avait beaucoup de questembertois à l’heure du rendez-vous du rassemblement sous les Halles pour ce centenaire de l’armistice. Les enfants des écoles Beau-Soleil et Notre Dame participaient aux commémorations, avec les élus, les anciens combattants et les pompiers. Georges de Kérangat, président de l’Union Nationale des Combattants (UNC) à le premier pris la parole. « Cette victoire est celle de tout un peuple qui est resté uni dans ces terribles années en liens étroits avec nos Alliés sur lesquels nous avons pu compter dans les moments les plus difficiles. Mais cette victoire a été chèrement acquise, 1 400 000 militaires morts au champ d’honneur, autant d’invalides gravement handicapés et dix départements dévastés. La France avait gagné la guerre effectivement mais elle n’a malheureusement pas gagné la Paix. La Paix est à construire par chacun d’entre nous, tous les jours et les événements qui se sont déroulés ici même sont là pour nous le rappelé. »

La parole aux jeunes

Se sont ensuite les jeunes qui prirent la parole. Jade et Sharleen, du collège Saint-Joseph, ont lu des extraits de son carnet de guerre Vincent Moureau. « Nous passons sur les morts, ici une jambe ou un bras, là une tête, plus loin d’autres poilus agonisent, français et allemands pêle-mêle. Chacun de nous cherche un abri où il peut. Moi, je me cache derrière un tas de planche au risque de rester englouti. »

Le champ de bataille : « Il ne reste plus que des débris de sapins et des troncs d’arbres mutilés.Mes camarades et moi n’avions jamais rien vu, restions stupéfaits devant tant d’atrocités. » Axel, lui a écrit un texte intitulé « Un jour »  qui commence ainsi : « Un jour puis deux, puis trois, au total mille cinq cent soixante deux. Mille cinq cent soixante deux jours. Quand on y pense, c’est long. Ça fait quatre années et même un peu plus. De 2014 à 2018 par exemple…ou de 1914 à 1918. La Première Guerre mondiale. Beaucoup d’hommes, enfin surtout beaucoup de morts. C’est vrai, ils sont tous morts. »

Une belle cérémonie au monument aux morts