
Publié le 8 mars 2017
Malestroit. Ces animaux qui nous soignent
Utiliser les animaux pour apaiser les humains, voire pour soigner certaines maladies… C’est une technique qui est utilisée depuis très longtemps. Mais, c’est Boris Levinson, un psychologue de l’Université de Yeshiva aux USA, qui a vraiment démontré en 1950 le rôle thérapeutique complémentaire de l’animal durant des séances de thérapie. Il s’est aperçu que les animaux facilitent la communication et contribuent à sécuriser l’environnement durant les sessions thérapeutiques favorisant ainsi l’augmentation de l’estime de soi.
Cette approche médicale est arrivée en France et depuis quelques années est devenue une véritable tendance, sous le nom de « médiation animale » ou zoothérapie. « Il faut d’ailleurs être extrèmement prudent sur la qualification des gens qui la pratiquent. Car, aujourd’hui on trouve sur internet des pseudos stages qui prétendent former à la zoothérapie en quelques jours… », souligne Angélique Bienfait-Charruel. Infirmière diplômée d’Etat de formation, elle a suivi le très sérieux cycle de formation proposé par l’Institut Français de Zoothérapie (IFZ). Installée à Saint-Servant-sur-Oust elle intervient dans des foyers-logement, des Instituts médico-éducatifs, maisons de retraite mais aussi les écoles et pourquoi pas à domicile.
Elle ne se déplace jamais sans sa trousse de soins un peu originale. On y trouve un lapin, un cochon d’Inde, un chat, un chien… Tous ont la particularité d’avoir un pelage très doux et ont appris à se laisser caresser. « La médiation animale repose sur le fait qu’un animal nous accepte comme on est. Il en découle une relation particulière qui permet de débloquer des situations de façon spectaculaire. », confie Angélique Bienfait-Charruel qui mardi après-midi donnait une séance à la Résidence duVal d’Oust. Plus que des paroles, la petite étincelle dans l’oeil, la main qui se pose délicatement sur les animaux pour donner une caresse affectueuse… suffisent à comprendre comment le processus opère. « En fait, l’animal devient l’intermédiaire ou encore le médiateur dans la relation entre l’intervenant et le patient… », indique Angélique Bienfait-Charruel. Réveil des sens, socialisation, motricité, mémoire, amélioration de l’estime de soi… Voila quelques uns des bienfaits que peuvent apporter tous ces animaux à ceux qui se trouvent fragilisés par la vie, la maladie ou le handicap.
Une expérience étonnante et apaisante…
Articles similaires

Malestroit. Pont du rock : Peter Doherty 1ère tête d’affiche!
Ca démarre fort pour le Pont du Rock qui révèle aujourd’hui sa première tête d’affiche,…

Malestroit. Samuel Totivy sacré meilleur chauffeur routier de Bretagne
C’est un chauffeur routier de Malestroit Samuel Totivy qui a décroché le titre de meilleur…

Malestroit. En juin, records de chaleur et… de pluie!
C’est souvent le souvenir le plus récent qui marque les esprits. Alors, sans doute que…

Malestroit. Une récolte de pommes de terre solidaire
C’est une petite association, mais qui grâce à son travail pugnace, obtient des résultats spectaculaires.…