
Publié le 29 novembre 2016
Questembert. Festives Halles : la réaction du Front de Gauche
Dans le cadre du vaste débat qui s’instaure autour de la décision de la municipalité de mettre un terme aux Festives Halles, le Front de Gauche réagit dans un communiqué diffusé ce mardi :
« Fin des Festiv’halles, le FDG dit non
C’est avec consternation que l’association des Ami(e)s du Front de gauche de l’Est Morbihan a pris connaissance de la décision de la mairie de QUESTEMBERT de mettre fin aux Festiv’ halles.
Ce festival de fin d’été, situé dans le calendrier juste avant la « rentrée » faisait un bien fou à la population (questembertoise ou pas) qui répondait nombreuse et en famille à cette invitation culturelle de la mairie de QUESTEMBERT.
Parmi les raisons invoquées, la baisse de fréquentation, la sécurité, le coût (alors que pas plus de 25 à 30 % des spectateurs sont questembertois selon madame le maire).
Sur la baisse de fréquentation, nous n’avons sans doute pas plus de chiffres précis que la mairie pour en parler. Il nous semble cependant, pour y participer régulièrement, que les Festiv’Halles attirent toujours du monde. En admettant une baisse de fréquentation, la suppression était-elle la solution plutôt que réfléchir à une évolution de la formule?
Sur la sécurité, faut-il alors supprimer les rassemblements importants sur Questembert? Exit le marché hebdomadaire, la fête de la musique, les courses et fêtes hippiques au Resto, les fêtes des écoles, les foulées, le cyclocross etc….
Sur le coût (40 000,00 €) alors que le quart seulement des festivaliers serait de QUESTEMBERT, on peut là aussi s’interroger sur l’outil statistique qui permet d’obtenir de tels chiffres. Là aussi, en admettant ces chiffres, d’où viennent les 75 % qui restent. Ben, majoritairement des communes alentour; du territoire de Questembert Communauté. Partant, pourquoi ne pas envisager un financement communautaire? Sur un budget de près de 22 millions € dont 3% (660 000 €) sont consacrés à la culture, ces 40 000 € représenteraient à peine 0.2 % du budget communautaire. Cet aspect des choses a-t-il été abordé? De la même manière, a-t-on réfléchi aux emplois générés par Festiv’Halles, aux artistes qui voient leur champ professionnel se réduire de jour en jour ? De quoi vivront-ils (elles) demain ?
Tout simplement, ne faut-il pas voir au travers de la fin de festiv’Halles une remise en question de la culture en général, de sa vocation à ouvrir l’esprit des citoyens, à ‘éduquer et à ouvrir vers l’autre. Nous ne le souhaitons pas et préférons penser qu’il s’agit d’une décision prise sans mure réflexion et sur laquelle il reste possible de revenir.
. S’il y a quelque chose qui « doit s’arrêter avant que ça devienne trop triste », ce ne sont pas les Festiv’Halles: ça a une autre gueule que la retransmission de matchs de foot sous les Halles!!!
Les ami(e)s du FDG »
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