Oust à Brocéliande

Publié le 18 octobre 2016

Malestroit. Conseil : on a aussi parlé rugby et médecins

Comme nous l’avons écrit, bien qu’ils ne figuraient pas à l’ordre du jour, les questions concernant le rugby et les médecins ont été longuement abordées ce mardi soir lors du conseil de Malestroit.

Nous reviendrons sur ces deux sujets. Mais succintement en ce qui concerne le rugby les élus ont tenu un discours semble-t-il très conciliant. Ainsi Carole Blanco-Hercelin a indiqué que si le sujet ne figurait pas à l’ordre du jour c’est tout simplement parce qu’elle n’a pas eu le temps de boucler sa réflexion. Mais selon elle, les choses avancent et une rencontre serait prévue la semaine prochaine entre les différentes parties concernées pour selon le maire « aboutir à une bonne solution » en ce qui concerne la répartition des terrains. Tout ça est à mettre au conditionnel bien sur, parce qu’on a tellement entendu de versions contradictoires sur ce dossier que les déclarations des élus (es) malestroyens sont à prendre avec des pincettes. Heureusement que la vidéo est là pour montrer tous les atermoiements, les contradictions que nous a livré la municipalité de Malestroit depuis des mois. Mais bon, on va retenir le calendrier livré ce soir par Carole Blanco-Hercelin : le dossier rugby sera à l’ordre du jour du conseil, sans doute en décembre.

La vidéo, dommage qu’elle n’était pas là pour enregistrer la conversation que nous avons eue avec Jean-Paul Lembelembé, premier adjoint, expert dans le domaine de la santé, « pointure mondiale de la télémédecine » selon un article du Mensuel du Golfe que nous a transmis Bruno Gicquello. En effet, cette « référence mondiale » a osé ce soir nier avoir traité de menteurs le préfet et l’Agence régionale de santé lors d’un entretien qu’il a eu avec nous après un de nos articles sur son plan bis. Nous on maintient que ces propos ont bien été tenus…

On va vous expliquer tout ça… L’exercice de la vérité est compliqué mais c’est trop facile de dire « j’ai pas dit ça » et d’accuser la presse d’avoir « interprété », pire d’avoir « inventé », surtout quand on affirme à tout bout de champs « assumer ses responsabilités et ses propos ». Cela permet en tous cas aux groupies du conseil de « féliciter l’exécutif pour son dévouement au service de la population » et de dénoncer « ceux qui critiquent et qui ne font rien ». Ca, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… Maintenant, il va vraiment falloir assumer.