
Publié le 12 juin 2016
Muzillac. Les vrais enjeux du nouvel échangeur
Faire des routes… C’est une tache quasi obsessionnelle pour François Goulard, le président du conseil Départemental. Chaque année le département investit 40 millions d’euros dans son réseau routier. « Les départements sous-investissent trop en matière de routes, car c’est là que se trouve la clé de bien d’autres préoccupations. Le réseau routier a un rôle déterminant pour les habitants, notamment dans le Morbihan où nous avons une population répartie sur l’ensemble du territoire avec plusieurs pôles tels que Ploërmel ou Pontivy. De la qualité de ce réseau dépend le développement économique de certains secteurs… », explique François Goulard en marge de l’inauguration de l’échangeur de Muzillac.
Un exemple qui permet à François Goulard de poursuivre sa démonstration. « Cet aménagement va faciliter les échanges entre les communes situées au nord et au sud de la RN 165 et donc facilitera leur développement. C’est un endroit idéalement placé, puisqu’il permet de rejoindre soit Nantes-Saint Nazaire, soit Vannes et ouvre des possibilités aux gens en recherche d’emploi. Les routes c’est donc bien un élément qui a un impact direct sur la vie quotidienne des habitants », détaille le président du conseil Départemental.
C’est un des plus gros chantiers routiers du Morbihan qui vient donc de s’achever ce samedi matin avec la mise en service de l’échangeur de Muzillac, point final des travaux de contournement de la ville. « L’opération a débuté en 2008 et représente un investissement de 9 M d’euros », souligne François Goulard en coupant le ruban tricolore symbolique. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Jo Brohan, maire de Muzillac et de plusieurs élus, dont Jean-Claude Rakozy, le maire de Malansac et vice-président de Questembert communauté, dont le territoire bénéficiera aussi de cette liaison.
Ce contournement permet de supprimer le point noir que constituait la traversée du bourg de Muzillac, en reportant les trafics de transit supportés par la RD 5 sur une voie d’évitement créée hors agglomération.
Prouesses techniques
Il a fallu créer une route bidirectionnelle à 2×1 voies de 2,5 km à l’Est de la commune, aménager 5 carrefours sous forme de giratoire (RD5 vers Noyal-Muzillac, RD20 vers Redon, deux giratoires de l’échangeur, RD5 vers Billiers) ainsi qu’un échangeur complet avec la RN165, type « paire de lunette ».
Pour mener à bien ce projet l’acquisition de 400 000 m2 de terrains a été nécessaire sur 80 propriétés. Mais pour réponbdre aux impératifs de délais, de véritables prouesses techniques ont été nécessaires. Des éléments préfabriqués en usine, assemblés et clavés sur site ont été utilisés et la construction de l’ouvrage d’art a nécessité de dévier la RN165 par des voie provisoires empruntant les futures bretelles de l’échangeur. C’est à ce prix que le planning très court pour la réalisation des travaux (entre le 1er novembre 2015 et le 31 mars 2016) a pu être respecté « grâce à une mobilisation de tous les acteurs autour du maître d’œuvre et des entreprises, ainsi que des conditions météorologiques favorables. »
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2 commentaires "Muzillac. Les vrais enjeux du nouvel échangeur"
Voilà un bel exemple de réalisation qui facilitera le développement de l’ensemble des communes environnantes.
Monsieur le Maire de Malestroit vous devriez en prendre exemple.Quand on veut on peut.
Pour arriver à de tels projets sur son territoire, il faut se faire une place près du « bon dieu ». Si l’un de nos conseillés généraux avait été à la place de Jo BROHAN comme président de la commission infrastructures routières, le contournement aurait peut être vu le jour.
Il a eu raison le JO, charité bien ordonnée, commence par soi même.