
Publié le 1 juillet 2025
Questembert. La fête de frairie de Saint-Jean: patrimoine et fouée festive
La fête de la frairie de saint Jean, c’était samedi dernier, le 28 juin. Un stand était dédié au projet de l’association du patrimoine de Questembert de fêter les 200 ans du cadastre napoléonien créé en 1825. A cette occasion, chaque fête de frairie verra son cadastre napoléonien exposé sur lequel les bénévoles auront rapporté les noms originaux des parcelles, retrouvés dans les archives morbihannaises. Les bénévoles rappellent que mettre en avant le patrimoine local peut être à la portée de tout le monde grâce à l’application GLAD conçue par la Région Bretagne.
Un désir de transmission
“Notre rôle est [aussi] de l’expliquer”, “de le transmettre” a ajouté Eliane Leray, passionnée et engagée dans l’association du patrimoine questembertois. Le projet de cadastre a été retenu pour une exposition lors de la Journée du Patrimoine, un moyen de gagner en visibilité. Le stand à Saint-Jean était quant à lui ludique, composé de cartes postales de l’époque en grand format, d’affiches traduisant les noms bretons de la carte ainsi qu’une toponymie des lieux. Les noms des parcelles sont des indicateurs de ce qui existait auparavant, “le pré de l’hôpital” indique l’existence d’un bâtiment de soin près de la rivière, sans doute pour les lépreux a expliqué Eliane.
Une fête vivante qui a battu son plein
L’évènement a débuté par un concours de palet dans l’après-midi auquel 27 équipes ont participé. Après une messe à 18h30, un festin a stimulé les papilles! Aurélie, vice présidente de la frairie reconnaît le succès de l’édition 2025, “les 400 repas prévus ont été consommés !” Pendant le repas, le groupe Musiques sur Mesures, invité pour la première fois, a animé avec entrain la soirée. A la tombée de la nuit, dans une ambiance presque mystique, la sonnerie de bassin a fait résonner de puissantes vibrations, le tout sous des spots aux couleurs électriques. La démonstration faite au milieu de la foule invitait chacun à tenter l’expérience. La pratique consiste à faire résonner une bassine de cuivre en frottant entre les doigts des brins de jonc. Originellement, cela servait à prévenir les habitants voisins que la fête de saint Jean allait commencer. C’est en effet autour de 23h que le feu a été lancé dans les fagots récoltés cet hiver. Rapidement, une flamme massive a éclairé les visages d’une lumière radieuse et a animé les premiers danseurs assez aguerris pour oser danser autour. “Les pompiers ont été prévenus” rassure Aurélie.
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