Morbihan

Publié le 7 avril 2025

Morbihan. Salon de l’agriculture : les lauréats du concours général agricole à l’honneur

Sur les 157 producteurs bretons médaillés lors du dernier salon international de l’agriculture, 47 sont morbihannais. Ces derniers ont été reçus ce lundi soir à la préfecture à Vannes par le préfet. L’occasion de découvrir l’étendue de la palette des productions du Morbihan. Il y a les incontournables comme les huîtres, le cidre, l’élevage, mais on sait moins que dans le Morbihan, on produit aussi du Gin, du punch… Entre les deux il y a les producteurs de confiture, de charcuterie, de fromages mais aussi les éleveurs de chevaux, d’ânes et de chiens. La plupart d’entre eux ont répondu à l’invitation du préfet et ils ne sont pas venus les mains vides. Ils ont apporté avec eux des échantillons de leurs productions qui constituent le buffet très appétissant de la soirée. Parmi les lauréats, le pays de Ploërmel était plutôt bien représenté avec les confitures de fraises de Plougastel fabriquées par l’ESAT de Carentoir, le cidre et la bière du Val d’Oust, de Malestroit, de Saint-Martin sur Oust. Du côté des animaux on retrouve l’élevage Robin-Picard de Caro (double médaille d’or), la GAEC Monneraye Holstein de Sérent, l’EARL Danet Morel de Guilliers…

Le préfet souligne l’excellence du travail des producteurs morbihannais que met en évidence ces distinctions mais aussi leur dynamisme entrepreunarial. « Il y a chaque année, des nouveaux produits… », rappelle-t-il. « L’agriculture est très ancrée dans l’identité du département, elle est très pregnante dans notre économie », poursuit-il, mettant en avant les capacités d’adaptation de la profession.

Le préfet est également revenu sur les moments de tension comme ceux qui ont agité le monde agricole il y a un peu plus d’un an, estimant que les engagements pris à l’époque ont été en partie tenus. Mais il a insisté sur un autre enjeu auquel est confronté le monde agricole, celui du renouvellement des générations. Dans les 5 à 10 ans qui viennent, 30% des agriculteurs vont partir à la retraite. « Il est nécessaire de trouver une véritable relève… », insiste-t-il. Et puis il y a les enjeux, voire les défis environnementaux : la ressource en eau et en ce qui concerne l’ostréiculture la qualité du milieu. Car le préfet a évoqué les gros investissements consentis par les collectivités et l’Etat pour améliorer l’assainissement, mais ajoute-t-il, « la profession ostréicole doit pouvoir améliorer certains processus ».