Au Pont du Rock... Edition 2025

Publié le 2 août 2025

Malestroit. Au Pont du Rock: comment leur application renforce la sécurité des festivaliers

Le festival Au Pont du Rock a décidé de renforcer la sécurité de ses festivaliers en ayant recours à une toute nouvelle application, My Angels. Création bretonne cette application permet aux festivaliers de signaler la moindre situation à risque. Altercation, harcélement, malaise… En un clic, le détenteur peut signaler l’incident dont il/elle est le témoin ou la victime. L’alerte arrive en un peu plus d’une seconde sur le tableau de bord du poste de sécurité qui peut alors déclencher l’intervention du service le mieux adapté (sécurité ou de santé, gendarmerie…).

« Ce n’est pas à vraiment parler une application mais plutôt une page web qui est très légère et reste en cache assez longtemps. Cela permet au système de fonctionner, même lorsque la connexion est très dégradée, ce qui est le cas sur un festival avec des milliers de personnes. Cette fluidité est le grand intérêt de notre procédé.. », explique Julien, un ingénieur informatique de Quimper qui a développé le concept avec un autre quimpérois, Clément. Les deux jeunes gens sont des passionnés de festivals qu’ils ont fréquentés un peu partout sur la planète. « Cela nous a permis d’identifier les problèmes qui se posent de manière récurrente et on a surtout noté un vrai point noir concernant la remontée des informations entre les festivaliers et la direction du festival en cas de problème », expliquent-ils. C’est ce constat qui les a poussé à se lancer dans la création de cette « application ». L’été dernier, tous les deux ont procédé à des tests restreints sur différents festivals, ce qui leur a permis de valider le concept qui est désormais opérationnel. Le Pont du Rock est le 1er festival de grande ampleur sur lequel, il est testé. Clément et Julien sont présents sur le terrain pour accompagner sa mise en oeuvre. « On a pu vérifier que tout fonctionne normalement et on est là pour accompagner les organisateurs. On a même eu un cas concret d’une personne qui a fait un malaise et qui a été signalée par l’intermédiaire de l’application avec une intervention en 3/4 minutes… », ajoutent-ils.

Vendredi, une centaine de festivaliers se sont inscrits sur la plateforme. Les deux amis vont ensuite réaliser un rapport comportant le nombre d’utilisateurs du système mais qui établira ensuite une cartographie du site répertoriant les « points chauds ». « Cela permettra aux organisateurs de mieux répartir leurs moyens et cela a un intérêt économique ». D’ailleurs, ils réfléchissent à une évolution de leur procédé pour l’année prochaine pour réaliser une version qui serait dédiée aux organisateurs afin, là aussi, de réduire les délais d’intervention en cas de problème technique. Restera également à promouvoir l’application afin que les festivaliers se l’approprient.