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Questembert

Publié le 5 décembre 2024

Questembert. L’hommage aux morts pour la France en Algérie, Maroc et Tunisie

Ce matin, aux monuments aux morts de Questembert, la commune a rendu hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie lors de cette journée nationale du 5 décembre. C’est en petit comité que cette cérémonie s’est déroulée, la météo n’étant pas favorable à une sortie.

Maxime Picard, conseiller municipal adjoint, a présidé cette cérémonie en l’absence du maire, avec Georges de Kérangat, président de l’UNC de Questembert. Claude Bossuyt, président du Comité Sud Lanvaux du Souvenir Français était présent à cette cérémonie ainsi que le général de division Jean Gouvart, ancien commandant de l’école militaire de Tulle et nouvel habitant de Questembert. Dans son allocution, Maxime Picard a rappelé « cette seconde censure d’un gouvernement sous la V ème République nous renvoie automatiquement au seul précédent connu et donc en 1962 » Le général de Gaulle est aux affaires et il échappe par « miracle » à l’attentat du Petit Clamart, et les activités clandestines de l’OAS s’étireront jusqu’en 1965, date de son démantèlement.

« Alors, il me revient ce matin la responsabilité de dire en votre nom notre attachement à la République, celle qui a vacillé pendant les « évènements d’Algérie » et qui souffre désormais d’autres maux, qui la rongent de l’intérieur alors que les périls ressurgissent sur notre continent depuis plus de 1 000 jours de Kharkiv à Odessa en passant par Donetsk. »

Jean-Louis Thériot, ministre délégué auprès du ministre des Armés et des Anciens combattants a rappelé quelque chiffres « 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d’opération d’Afrique du Nord […] Après presque quatre décennies, en 1999, le Législateur reconnaissait officiellement qu’il s’était agi non seulement d’opérations, mais d’une guerre mené par la France »

Georges de Kerangat a associé à cette mémoire « les victimes civiles des massacres et de représailles, les disparus, en particulier en Algérie, avant et après le cessez le feu du 19 mars 1962 » avant d’ajouter « soutenons nos armées, composées de nos jeunes issus de toutes les couches sociales de notre société. Ils doivent faire face aujourd’hui à une situation qui s’est profondément transformée en très peu de temps. Le regard tourné vers l’Afrique ou vers des opérations extérieures, notamment au Moyen-Orient, ils doivent aujourd’hui faire face à de nouvelles menaces sur le continent.»

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