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Rentrée scolaire 2023

Publié le 4 septembre 2023

Ploërmel. Lycée Mona Ozouf : Laurent Véron, le proviseur prépare déjà l’avenir

Le bureau choisit par Laurent Véron est à l’image du lycée : lumineux, spacieux, chaleureux.

C’est la nouveauté du milieu scolaire en Pays de Ploërmel. Le lycée Mona Ozouf a enfin ouvert ses portes aux élèves de seconde, à une première technologique et une promotion de BTS ESF. Et pour les accueillir dans les meilleures conditions, c’est Laurent Véron, proviseur au nouveau lycée qui travaille sur l’organisation des lieux depuis voilà une année. 

À 50 ans, Laurent Véron a porté plusieurs casquettes dans sa carrière professionnelle. Après avoir jonglé entre des postes fixes et des remplacements entre la région parisienne et la Bretagne, il a occupé le poste de principal dans trois collèges différents de l’Ile et Vilaine, après avoir été directeur adjoint d’un collège en région malouine. “Je me suis un peu déplacé”, convient-il. Prendre les commandes d’un établissement scolaire ne lui est donc pas inconnu. À l’exception du fait que cette année, il a pris le rôle de proviseur d’un nouveau lycée flambant neuf.

Dès septembre 2022, après avoir fait l’objet d’avis favorables pour diriger le lycée Mona Ozouf, Laurent Véron devient officiellement le “proviseur préfigurateur”. S’ensuit alors une année marquée du sceau de l’organisation et de l’autonomie. “De septembre à mars j’étais seul”, rapporte t-il. Seul, mais pas totalement. C’est avec le soutien des services de la Région et de l’Éducation Nationale que le “proviseur préfigurateur” travaille sur les équipements à acquérir, définit les postes à pourvoir et élabore les fiches de poste. C’est aussi un travail de communication quand il s’agit de trouver des candidats. Suivant avec attention l’avancée des travaux, c’est dans “une phase opérationnelle” que rentre le futur proviseur, à partir de mars. L’arrivée de l’assistante gestionnaire Déborah Guezello le soulage dans les missions de cette seconde phase. Car si d’une part il faut gérer les commandes et la partie entretien, il y a forcément la partie matériel et financière à côté. Concomitamment, la phase de candidatures pour les postes, terminée en janvier, a débouché sur une série d’entretiens en visio ou en présentiel de février à mars. Parmi les quatre postes spécifiques créés par Laurent Véron, il y a celui de physique-chimie qui a d’ailleurs attiré des candidats de toute la France. Mais il y a aussi celui d’enseignant des sciences et techniques médico-sociales, de biotechnologie santé et environnemental, et celui de lettres, couplé au latin. 

“On entre dans un cycle de trois années de rodage”

En juin c’est l’arrivée de l’assistante de direction qui va le seconder dans ses missions, notamment la partie inscriptions des élèves, alors que ce n’est que mi-août qu’Aude Etesse , le secondera en tant que proviseure adjointe. Cette année en tant que proviseur préfigurateur, il la décrit comme un “aboutissement progressif”. “Nous voilà aujourd’hui avec les élèves” sourit-il fièrement. Mais cet été n’a pas été de tout repos non plus. Entre l’arrivée du cuistot et des professeurs, c’est avec enthousiasme que Laurent Véron a accueilli son équipe la semaine dernière. 

Si les élèves ont enfin franchi le portail du nouveau lycée, Laurent Véron se veut encore un peu préfigurateur. En effet, il va à présent falloir fixer les effectifs pour les trois prochaines années concernant les professeurs et les élèves. Avant la fin de l’année, le proviseur doit définir les prévisions des effectifs d’élèves pour la première générale de l’année prochaine. S’y ajoute la création de nouveaux postes au sein du lycée, avec notamment des enseignants des sept spécialités. Pour laisser le temps aux élèves de réfléchir sur leur choix de spécialité, le chef d’établissement se laisse jusqu’au premier trimestre de l’année civile. C’est donc encore des défis à relever qui attend le premier proviseur du lycée Mona Ozouf.

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