Festival Au Pont du Rock 2023

Publié le 8 août 2023

Malestroit. Au Pont du Rock: la dernière « mission jeunes » de Sabine

Après 8 années passées à encadrer les jeunes bénévoles du Pont du Rock, Sabine Benaïs achève sa dernière édition. « C’est ma dernière année. L’heure est venue de tourner la page, de passer à autre chose… », explique-t-elle. Ce mardi matin, 3 jours après un festival Au Pont du Rock historique, tout le petit groupe est encore présent sur le site de la Daufresne qui se vide peu à peu.

Sabine Besnaïs se souvient de cet été 2015 où elle a décidé d’intégrer le Pont du Rock en tant que bénévole. En entrant dans l’enceinte du village des artistes, là où se trouvent les loges, elle se retrouve face à un groupe de jeunes, assis, un peu désoeuvrés. « Spontanément, je leur ai dit : « vous ne savez pas quoi faire?, venez avec moi ». Et je leur ai trouvé des missions à accomplir. En fait, inconsciemment, je venais de m’auto-proclamer responsable des jeunes du festival Au Pont du Rock.. », sourit-elle. Il faut dire que les jeunes, c’est un peu sa vie à Sabine. Employée au collège Saint-Julien de Malestroit, elle explique avoir toujours travaillé avec les jeunes depuis qu’elle a 18 ans, notamment comme animatrice. L’initiative prise cet été 2015 ne passe pas inaperçue et elle se retrouve effectivement affectée à la gestion des jeunes bénévoles du festival. Chaque année, à partir du mois d’avril, les jeunes âgées de moins de 18 ans qui le souhaitent peuvent faire acte de candidature pour participer au festival. Il leur suffit de remplir un formulaire diffusé sur le site internet du festival. Sabine reçoit ces demandes, les traite et convoque les candidats qui doivent accepter une sorte de contrat. Ils s’engagent à participer au montage/démontage 3 jours avant et 3 jours après le festival. C’est l’engagement minimal et obligatoire en échange duquel, les jeunes bénéficient d’une entrée aux concerts pendant les deux jours.

Ainsi, chaque année, Sabine prend la tête d’une véritable petite armée aux effectifs parfois impressionants. « Une année, ils étaient 90… », explique-t-elle. Elle qui constitue des petits groupes et les affecte ensuite à différentes missions auprès de chaque responsable de poste. « Quand le festival est terminé, ils viennent avec moi pour tout nettoyer. On ramasse les déchets, plie les bâches, les chapiteaux, on trie les gobelets. Bref, on range tout.. C’est ce qu’on fait ce matin. »

Depuis la rationalisation de l’organisation, les besoins ont diminué. Cette année, ils sont 33 à avoir vécu un festival inédit par son ampleur et par les conditions météorologiques auxquelles ils ont été confrontés, qui les a contraint à re-bâcher les barrières en pataugeant dans la boue. Epuisés, mais heureux de cette aventure, ils terminent leur mission sous le soleil et avec la farouche envie de revenir l’année prochaine…