
Publié le 31 juillet 2023
Beignon. Pourquoi les cloches sont restées muettes ces derniers mois
Après trois mois d’absence, voilà quelques semaines qu’elles ont fait leur grand retour. Les cloches de l’église Saint-Pierre de Beignon rythment à nouveau la vie de la commune après une longue convalescence. C’est lors d’une banale inspection que tout commence. Celle-ci révèle que le moteur électrique chargé de sonner les heures a sauté. Cet incident marque alors le début de véritables “pannes en cascade”. La commune – propriétaire des lieux – “a été assez réactive” reconnaît Guy Théaud, sacristain de l’église. Et puisqu’un problème n’arrive jamais seul, ce fut ensuite le tour d’une des aiguilles du cadran de l’église de cesser de fonctionner, sans doute “à cause des pigeons” qui viennent s’installer dessus. Puis c’est la mise hors-service du tableau de commande qui empêche la remise en marche des cloches à cause de l’usure des pièces électriques. Il faut dire que le tableau de commande des cloches allait célébrer ses 50 ans l’an prochain… Mais quand il s’agit de le remplacer, c’est la barrière de la langue qui s’immisce dans le processus de reconditionnement des cloches. Car, si le prestataire chargé de l’opération était français, le fabricant du tableau de bord lui… ne l’était pas ! De quoi retarder l’installation du nouveau tableau, dont certaines pièces accessoires ont dû être recommandées, faute de compréhension des explications d’installation. C’est donc toute une série d’évènements qui est à l’origine de l’absence des cloches ces derniers mois.
Un nouveau tableau de commande innovant
À leur retour, “les gens étaient heureux” constate Guy Théaud. Et les oreilles les plus attentives auront remarqué qu’à présent les cloches sonnent les heures plus rapidement. Pas d’inquiétude de ce côté, c’est en fait le nouveau tableau de commande qui accélère leur tintement.
L’électrification des cloches en 1974 évitait de tirer les cloches pour sonner les heures, les angélus et les messes. Désormais une autre innovation émane de la mise en place du tableau de commande. Celle de l’automatisation de la sonnerie des cloches pour les cérémonies ponctuelles et les angélus. “Ce qui est automatique, c’est le programme que jouent les cloches”, explique le sacristain. Concernant les changements d’heures, idem. “Je changeais les heures avec une allumette” se souvient le sonneur.
Quand bien même les cloches sonnent les heures, les messes et tout autres cérémonies religieuses, elles ont aussi leur rôle « citoyen », qui fort heureusement ne sert que très rarement. Appelée “tocsin”, Valérie Théaud Kaiser explique que son but est d’annoncer des événements majeurs, comme le début de la Première Guerre mondiale. Le dernier déclenchement du tocsin date de 2014, pour commémorer justement, le début de la Première Guerre mondiale. Le siècle dernier, c’était pour alerter la population d’un incendie sévissant aux portes de la commune, que le tocsin de l’église de Saint-Pierre sonnait.
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