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Publié le 23 février 2023
Le monde agricole a du vague à l’âme. C’est vrai au niveau national et c’est vrai au niveau du Morbihan. Ce jeudi en début d’après-midi, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs ont lors d’une conférence de presse dans une de leurs exploitations à Theix, exprimé leur ras le bol, une grande lassitude morale. « C’est dur moralement. Il n’y a pas un jour qui passe sans entendre un message négatif sur notre métier… », dénonce Franck Pellerin, secrétaire général de la FDSEA du Morbihan. Une accumulation de « messages négatifs » qui constitue une charge mentale de plus en plus difficile à surmonter, souligne Franck Pellerin. Pour lui, il est urgent d’inverser cette tendance faute de quoi les jeunes vont complètement se détourner de la profession qui revendique pourtant fièrement son rôle essentiel dans la souveraineté alimentaire et sa mission de nourrir la population.
Dernier évènement en date, le projet d’interdiction du S Métolachore, un herbicide, indispensable selon les agriculteurs pour assurer leur production. Les agriculteurs dénoncent l’exagération qui est faite des effets négatifs de cette molécule, et les messages alarmistes « de certains » alors qu’il n’existe aucune solution de substitution. Des agriculteurs d’autant plus amers qu’ils constatent que les rayons des magasins se remplissent de produits importés de l’étranger où la législation est beaucoup plus permissive qu’en France. Et ils dénoncent cette inégalité de traitement qui, estiment-ils, trompe le consommateur…
Mais il apparait clairement dans les propos des représentants du monde agricole morbihannais le constat d’un manque de communication et d’une difficulté à se faire entendre des citoyens en raison de ces messages négatifs qui jettent le discrédit sur le métier qu’ils exercent avec passion. A deux jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, leur message s’adresse aux pouvoirs publics pour qu’ils mettent à terme à cette tendance, respectent leurs engagements. Mais c’est aussi aux citoyens qu’ils s’adressent pour les inviter à venir les rencontrer et à dialoguer directement. Une grande pétition nationale est d’ailleurs lancée en direction du grand public sur le thème de « je veux consommer français ».
Réécoutez en intégralité cette conférence de presse afin de prendre connaissance du décryptage fait par ces représentants du monde agricole morbihannais de la situation actuelle et des craintes qu’ils ont sur la survie du monde agricole.
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17 commentaires "Morbihan. Trop de « messages négatifs »: les agriculteurs n’ont pas le moral"
Résumer le monde agricole aux syndicats ultra-productivistes et biocides que sont les FDSEA est juste une blague. Bravo au modérateur pour la censure des commentaires ceci-dit, cela leur permettra { aux adhérents FDSEA ] de rester dans leur bulle et de ne rien comprendre au monde qui change sous leurs petits yeux larmoyants. Bisous quand même.
Des messages négatifs mais d’un réalisme incontournable. Arrêtons de nous voiler la face !
https://www.20minutes.fr/planete/4024985-20230222-bretagne-plus-99-eaux-bretonnes-contaminees-pesticides
« Le monde agricole a du vague à l’âme. Dernier évènement en date, le projet d’interdiction du S Métolachore, un herbicide, indispensable selon les agriculteurs pour assurer leur production »
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Au pire on fait un deal : Que les personnes présentes sur la vidéo boivent chacune 10 litres de ce produit, et promis, si elles n’ont aucune séquelle, on les laisse en épandre.
Chiche ?
Désolé pour vous mais je bois l’eau du réseau et je ne me pose pas d’inquiétude inutile. Je sais que cette eau est excellente et totalement sécurisée
Je pense qu’il ne vous viendrait pas en tête de boire 10 litres de peinture d’essence ou d’anti mousse ce qui ne vous empêche pas de peindre vos murs de circulez ou de protéger votre toiture
De même je ne vous imagine pas boire 10 litres d’huile d’olive (même bio)
Votre écrit est hors sol tel que de nombreuses communications permanente
Libre à vous d’ignorer les informations à propos de la qualité de l’eau distribuée, après tout l’ignorance est source de tranquillité. Je ne vois d’ailleurs pas trop pourquoi vous me parliez de cela puisque cela n’a rien à voir avec mes propos, mais vous devriez vous reporter au commentaire de « Artist Show », cela vous éclairerait peut-être ( quoique… ).
Quand à moi, je n’utilise pas d’anti-mousse, la peinture que j’utilise est écologique, et ma voiture polluera toujours moins l’air que n’importe quel agriculteur lambda de la FNSEA. Je vous rappelle de plus que la FNSEA se fait une spécialité, à travers ses membres, de polluer les réserves phréatiques de notre région. Personnellement en tant que bûcheron / sylviculteur j’utilise de l’huile de chaine bio. Mais vous ne connaissez sans doute pas, comme tout ce qui touche au bio de manière générale…?
Au plaisir de vous apprendre la vie.
J’avais du lire de travers, je pensais que la réponse de « jrm » m’étais destinée alors que non. Cela n’enlève rien à mes propos, pardon cependant à « Judickaël » pour l’avoir devancé pour répondre à « jrm »
Tout a fait d’accord !
Ils oublient l’agriculteur dont le système nerveux à été endommagé par les herbicides de Mosantos sans oublier tous ceux qui ne se manifestent pas et qui sont également atteint.
Monsanto à pourrit toute la planète et nous avec par répercutions de ce que nous mangeont.
Le métier d’agriculteur-paysan est difficile, nécessaire et admirable. J’en veux pour preuve le succès jamais démenti du salon de l’agriculture.
La profession, par l’intermédiaire de ses représentants syndicaux majoritaires, est navrante. Il faut arrêter avec cette posture victimaire du rural, excentré et déclassé vs les urbains, bobos etc. On n’en est plus au livre d’Histoire avec les pauv’ paysans déclassés et opprimés toujours victimes du seigneur. Car si seigneurs il y a aujourd’hui (Industries agro-alimentaires, grands groupes mondialisés et financiarisés), nos agriculteurs de la FNSEA sont en plein syndrome de Stockholm et sont des victimes très consentantes d’un système qui les opprime.
400 000 agriculteurs pour 50% du territoire « exploités » en France ! Nous sommes 67 millions et à ce titre nous pouvons demander des comptes et exiger que notre environnement (50% du territoire !!!) soit préservé un minimum. La propriété foncière et les intérêts économiques de quelques-uns n’autorise pas à préempter la qualité de l’eau, de l’air, des sols, de la biodiversité, ni celle de tous les paysages, largement massacrés en Bretagne au nom du productivisme agricole.
Intérêts particuliers et corporatistes vs intérêt général… on n’a pas vu la FNSEA à l’intersyndicale contre le projet des retraites. En revanche, 3 jours après, les betteraviers faisaient valoir leurs intérêts. On veut bien vous entendre, mais il va falloir y mettre du vôtre. Contrairement à ce qu’assénait Willy Schraen, la nature est bien à tout le monde !
Bravo monsieur analyse juste de votre dans le Finistère la destruction du bocage est sans limite..avec des phrases d agricultureurs « »les feuilles et les arbres nous génes pour cultures, autrement dit plus un arbres plus un talus bientôt le désert en Bretagne..je rappelle que beaucoup d agricultures denonce ce massacre a la fois des paysans et de l environnement..le modèle agriculture actuel est mortifère et sans valeur ajoutée,et prétendre nourrir le monde tout entier en partant de la france est une impasse..merci aux politiques aux agricoles merci aux coops qui sont devenues des pures centre de profits sans retour aux paysans merci a la fnsea et leurs petits soldats qui font mines de rien comprendre
J’étais dans mon jardin en week end quand un ouvrier agricole a pulvérisé par vent fort .je m’en suis ramassé ainsi que mes légumes.je suis allé me douché et eu des brûlures en fond de gorge ainsi qu’au yeux .c’était du Dicamba que j’ai reçu a pleine dose et pas d’excuses de sa part ni du propriétaire.j’etais paysagiste et je connais bien ce qui est phyto.alors ras le bol de ces gens qui nous empoisonnent
Les produits agricoles français sont trop chers donc nous consommons étrangers en France. C’est le porte-monnaie qui décide.
Je vous invites à aller voir « le scandale des bassines » dans la Vienne voir ou l »argent de nos impôts va c’est un exemple parmi d’autres de la folie agricole ,maintenant on fait pousser dans nos champs du mais , des céréales,à grand coup de traitements et d’arrosage pour alimenter non pas des animaux mais des métanisations (3 dans un rayon de 30 km de Malestroit)construites là aussi avec des subventions donc nos impôts
Et les banques dans tout ça ?
pourvuqueçadoure
Pourquoi les produits locaux que vous achetons directement à la ferme chez des producteurs sont aussi cher que dans des grandes surfaces ???? et pourtant sans intermedaire commercial ni transport !!!! il faut savoir ou va le client local aussi!!!!!
Aujourd’hui en repos, petite balade à pied. Le vent du nord pinçait, normal plus de haie dans nos campagnes pour atténuer le vent. Haie qui en plus de fournir un écosystème pour notre pauvre petite faune, favorise une meilleure infiltration de l’eau dans les sols, et bloque aussi les résidus des épandages de vos produits soit disant indispensables. Changez vos comportements vis à vis de nos paysages et on changera notre regard sur votre profession
Celà vous dérange moins quand il s’agit de tailler des haies et arbres pour faire passer la fibre.
Bonjour,
Comme disait le président CHIRAC « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
Ce qui m’amène à penser que cette tristounette opération de communication de la FDSEA en est est un bel exemple ainsi que que les commentaires qui y sont associés.
Quoiqu’on dise ,quoiqu’on fasse la nature nous amènera à vivre et à consommer autrement, nous n’avons plus le choix, chercher des coupables est trop tard voire inefficace, car nous avons laissé faire!
Cette agriculture dite « moderne » ou plutôt intensive est à repenser à réinventer et de grâce
chers agriculteurs, ouvrez les yeux ! car vous êtes otages, voire victimes d’un système tenu par des conseils d’administration de banques agricoles, de la chambre d’agriculture, de coopératives
et enfin alimenté par des lycées agricoles qui ne proposent que l’enseignement d’une agriculture intensive, une seule pensée unique alors que la vérité est souvent plurielle.
Regardez bien dans les différents conseils d’administration d’où sont issus les représentants qui y siègent ; un syndicat majoritaire alors que la aussi les solutions se doivent plurielles.
Ne flécher que les agriculteurs dans cette affaire serait injuste et mal venu, car en tant que citoyen et surtout en tant que consommateur, nous sommes nous-aussi coupables ou tout du moins responsables.
Il faut dire que souvent , nous cherchons une alimentation à bas prix ciblant les « promos », promos faites sur le dos des producteurs, alors certes ,certains le font par souci économique car ils ne peuvent pas faire autrement mais d’autres en font un transfert de pouvoir d’achat dans le but de se doter du dernier smartphone doté d’un bon abonnement sans oublier les Netflix et autres…
Voilà, ne regardons pas ailleurs et mêlons -nous de ce qui nous regarde et j’émettrai le vœu que ce syndicat écoute et entende car le monde change et souhaitons-nous que ce soit dans le bon sens car la maison brule !
Vous avez raison la seringue , mais les français si ils savaient combien touche un paysan de prime à hectare ? il seraient surement supris de la somme !!!!