Publié le 12 janvier 2016

Missiriac. Des fleurs et une médaille pour Loïc Roze

Si la commune de Missirac est remarquée par la qualité de son fleurissement, c’est sans aucun doute grâce à lui. Loic Roze, c’est le jardinier de Missiriac au sens le plus noble du terme. « Tu fais tellement partie du paysage missiriacois qu’il m’était impossible de me contenter d’une simple remise de médaille sans refaire ton parcours… », commentait Jean-Yves Laly, le maire de Missiriac samedi à l’issue de la cérémonie des voeux.

Et il est un fait que le retour sur la carrière de Loïc Roze permet de découvrir certains aspects peut-être peu connus de son personnage, en tous cas pour les plus jeunes. Loïc Roze, c’est un enfant de La Gaudinaye qui s’en est allé faire ses études au lycée de Kerplouz avant de faire un passage aux écoles de Saint-Cyr Coetquidan puis de revenir à la fromagerie Entremont. Elu au conseil municipal en 1983, il en démissionnera un an plus tard pour entrer dans « la territoriale ». Parallèlement, il s’investit dans la vie locale en créant l’association « loisirs et culture » puis il entraine les jeunes joueurs de l’Eclair tous les après-midi. Entre-temps il s’est marié.

Mais déjà, Missirac porte les effets du travail de Loïc Roze dans ses parterres, couronné en 1995 par une première fleur au concours des villages fleuris de France. Une distinction que les élus iront chercher à Paris. En 1997, il devient agent technique 1ère classe et Missiriac décroche une 2è fleur. En 2003, il reçoit la médaille d’argent des collectivités locales et… une 3è fleur tombe dans l’escarcelle de Missiriac. « C’est la consécration d’un investissement et d’un savoir-faire », souligne Jean-Yves Laly. Mais, Loïc Roze poursuit inlassablement son ouvrage. « Eternel insatisfait et aimant les défis, tu nous conduiras sur les chemins du zérophyto, obtenant une très belle 9è place au niveau national », ajoute le maire avant d’accrocher au revers du gilet de Loïc Roze, la médaille de vermeil régionale, départementale et communale…