Publié le 25 février 2015

Terrorisme. Des morbihannais sont partis faire le djihad

« Comme tous les départements français, le Morbihan est concerné par le conflit en Syrie », a indiqué ce mercredi après-midi Jean-françois Savy, le préfet du Morbihan en marge d’une conférence de presse sur les chiffres de la délinquance dans le département. Des chiffres plutôt bons d’ailleurs, mais nous y reviendrons.

« Oui, il y a des morbihannais qui sont partis faire le djihad… », a confirmé le préfet, précisant toutefois qu’il ne s’agissait que de quelques individus, sans plus de détails, et que le phénomène n’avait absolument pas la même ampleur que dans d’autres régions telles que l’Ile-de-France. Il a indiqué qu’un passeport avait même été invalidé. Il s’agit d’un document constitué dans le Morbihan mais dont le propriétaire n’est pas actuellement présent dans ce département.

Ces candidats morbihannais au Jihad, a précisé le préfet, sont « connus » et « suivis » par les services spécialisés. A la fin de l’année 2014 on avait appris qu’un vannetais, David Drugeon aurait été atteint par un tir américain en Syrie. Le doute persiste toujours sur le fait de savoir s’il a été tué ou seulement blessé dans cette attaque.

Le préfet a rappelé l’existence d’un numéro vert permettant « à ceux qui s’interrogent ou s’inquiètent d’un possible embrigadement de l’un de leurs proches d’avoir un entretien détaillé, indispensable pour établir un diagnostic. Au terme de cet entretien, ils sont conseillés sur la marche à suivre et orientés vers les services compétents placés sous l’autorité des préfets, dans chaque département ». Ce numéro, accessible du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures est le 0 800 005 696. 

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