
Publié le 4 décembre 2013
Tendance : et si vous passiez à l’aquascaping?

L’hiver, ses longues soirées, sa froidure, son vent glacial… C’est une période un peu tristounette pour les jardiniers, en tout cas les chantiers extérieurs sont un peu limités. Alors si vous tournez en rond en rongeant vos ongles, je vous donne un conseil : tentez l’aquascaping… Un passe-temps végétal, idéal dans un appartement.
C’est l’art de créer un jardin sous l’eau, enfin dans un aquarium. Mais attention, quand on dit jardin, c’est plutôt de sublimes paysages naturels qu’il s’agit. Cette discipline rassemble de plus en plus d’adeptes. Vous allez voir, c’est passionnant et… très beau.
L’ancêtre de l’aquascaping, c’est l’aquariophilie, technique popularisée dans les années trente aux Pays-Bas. Mais en 1990, un japonais, Takashi Amano, va bouleverser les choses. Ce photographe introduit progressivement l’esthétique japonaise qui s’inspire du zen dans l’aquariophilie. Et il a largement contribué à diffuser cette technique qui fait de plus en plus d’adeptes un peu partout dans le monde. En France, il existe une petite communauté de passionnés qui participent à des compétitions internationales.
La création de ces paysages sub-aquatiques sublimes semble bien être une nouvelle tendance destinée à se développer. La preuve en est sans doute le fait que la chaîne Botanic lance une gamme de produits permettant aux novices de s’initier à cet art… Dans l’aquascaping, ce qui est important, c’est le décor, le végétal, les poissons n’étant qu’un des éléments de la composition globale…
Les conseils d’un passionné pour bien débuter

Responsable du rayon animalerie au magasin botanic d’Orléans depuis 2 ans, Pierre Yang a fait de sa passion, son métier. « J’ai découvert l’aquascaping en 2000 dans des magazines d’aquariophilie. Je suis tombé en admiration devant les bacs du Japonais Takashi Amano qui donnaient l’impression de mettre un bout de nature dans un aquarium », raconte-t-il. Il organise tous les ans en février le Concours Aquascaping de la région Centre au magasin d’Orléans, participe à des compétitions internationales dans lesquelles il obtient d’excellents résultats.

« Pour se lancer, un aquarium de 30L fait l’affaire. Il faut se mettre dans l’esprit que c’est un bac planté qui demandera beaucoup de lumière (1W pour 2L d’eau minimum), un sol riche pour le développement racinaire, de l’engrais pour nourrir les plantes et enfin du CO2 qui favorisera la croissance des plantes », explique ce passionné.Voila la base de départ. C’est après que ça se corse « Avant de planter, il faut réaliser le « hardscape », c’est-à-dire constituer le décor avec des racines et des roches. Enfin, il faut faire preuve d’imagination, s’inspirer de la nature pour la reproduire dans l’aquarium. Si toutes ces conditions sont réunies, vos plantes ne peuvent que pousser… »
A vous de jouer…
Pour en savoir plus : http://aquascaping-fr.com/actualites/creation-fact-collectif-aquascaping
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