
Publié le 30 mai 2024
Morbihan. Parc de Branféré : le plus grand Parcabout au monde et une naissance
Ce samedi 1ᵉʳ juin, le Parc de Branféré inaugure un nouveau parcours ludique composé de plus de 6000 m2 de filets suspendus dans les arbres.
Cette structure unique au monde, intégrée au coeur de la forêt de Branféré, est le fruit d’une fidèle collaboration avec la société morbihannaise Chien Noir, située à l’île de Groix.
Après une analyse précise du terrain et plusieurs mois de tissage de filets, l’installation sur site a débuté au mois de février. Ce nouveau projet sur mesure a été developpé en tenant compte du positionnement de chaque arbre, dans le but de l’intégrer pleinement dans la forêt existante.
Cet énorme trampoline à ciel ouvert, composé de couloirs et de passerelles, est la structure de Parcabout la plus grande au monde au sein d’un parc animalier.
Avant-première pour les abonné(e)s
Le nouveau parcours, accessible à tout âge avec des chaussures fermées, sera ouvert en avant-première ce vendredi 31 mai aux 3800 abonné(e)s du Parc de 18h à 19h.
Ils seront les premiers à accéder aux filets colorés. Les abonné(e)s pourront livrer leurs impressions et percevoir les atouts de ce nouveau parcours très ludique.
L’ouverture au grand public du nouveau Parcabout ® aura lieu seulement le lendemain, le samedi 1er juin, à partir de 10h30.
Plus d’infos sur le site du parc de Branféré en cliquant ici
Encore une naissance exceptionnelle
Le 21 mai 2024 à 2h20 du matin, sous l’œil attentif des caméras de surveillance, Ola, la femelle hippopotame pygmée, a donné naissance à un petit après 214 jours de gestation. Ce bébé est le deuxième petit d’Ola et de Sakassou, après la naissance de Moyamba en 2018. « La mise en contact des deux hippopotames a eu lieu les 19 et 20 octobre, un processus méticuleux orchestré par notre équipe zoologique, vétérinaires et soigneurs », raconte le parc.
Chaque étape a été minutieusement planifiée : observation du cycle des chaleurs chez Ola et des signes d’intérêt entre elle et Sakassou, suivi de la gestation avec une pesée mensuelle, échographies deux fois par mois et prises de température quotidiennes durant le dernier mois. Un espace de naissance a été aménagé avec soin par l’équipe technique avec l’ajout d’un toit et de parois pour offrir de l’intimité à Ola. Les premiers jours du nouveau-né sont décisifs et il reste sous la surveillance attentive des soigneurs et de sa mère. « La naissance de ce bébé hippopotame pygmée est une excellente nouvelle pour la préservation de cette espèce classée « en danger » par l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) », poursuit le parc. Sa population est estimée entre 2000 et 3000 individus mais de façon très incertaine, car cette espèce à l’état sauvage est très difficile à observer. Originaire des marais et rivières des forêts denses d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Guinée et Libéria), cette espèce rare fait face à de nombreuses menaces, notamment la déforestation et la perte de son habitat naturel. En effet, cette région subit un abattage intensif des arbres d’essences précieuses et de l’exploitation minière.
« Ce petit nouveau est né dans le cadre de l’EEP (EAZA Ex-Situ Program), qui regroupe environ 120 hippopotames pygmées dans les parcs zoologiques européens. Après la naissance de Moyamba en 2018, nous avons temporairement cessé les reproductions pour permettre à d’autres couples du programme de se reproduire. L’autorisation de reproduire Ola et Sakassou nous a été donnée à l’été 2023. La naissance d’un mâle est particulièrement réjouissante pour le programme qui voit naître un plus grand nombre de femelles généralement », explique le parc.
Mais cette bonne nouvelle est aussi ternie par le décès d’un jeune pensionnaire du parc, un chamelon, victime d’une malformation cardiaque, annoncée par Branféré mercredi. Le bébé chameau était né au mois d’avril. Il avait rejoint la plaine avec les yacks et les autres chameaux mais faisait l’objet d’une étroite surveillance.
« Les premiers jours de la vie d’un animal sont toujours sensibles. Leur immunité n’est pas encore totalement constituée et certaines malformations ne sont pas visibles à l’œil nu. Les examens réalisés par les vétérinaires du parc ont révélé que Khoni souffrait d’une malformation cardiaque d’origine congénitale », déplore l’équipe du parc.
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