
Vannes. Fermeture du site Michelin
Publié le 6 novembre 2024
Vannes. Michelin : la réaction de la France Insoumise
Après l’annonce par le groupe Michelin de sa décision de fermer deux de ses sites dont celui de Vannes, la France Insoumise du Morbihan communique :
« La France insoumise du Morbihan solidaire des salariés de l’usine Michelin en lutte pour préserver leurs emplois
Les insoumis étaient présents ce matin à l’usine Michelin de Vannes pour soutenir les employés menacés de licenciement.
La direction de Michelin vient d’annoncer la fermeture des sites de Cholet et de Vannes en raison d’une soi-disant baisse de compétitivité, alors même que l’entreprise affiche des bénéfices et des dividendes en hausse.
Cette annonce concerne 1 300 salariés (300 pour le site de Vannes) qui perdront leur emploi si cette décision est maintenue. Ce serait un véritable désastre pour les salariés, pour leurs familles et l’environnement social et économique local.
Nous lisons parmi les réactions parues ce jour des expressions de soutien en solidarité des personnes impactées sans jamais remettre en question les choix de la direction de l’entreprise. Accompagner les employés impactés par les décisions irresponsables de leur patron ne suffit pas. Cette situation est d’autant plus inacceptable que le Groupe Michelin s’adonne au dumping social en allant fabriquer dans d’autres pays d’Europe et en Asie, et se vante par ailleurs d »un comportement vertueux au niveau social (en référence à l’annonce de la mise en place d’un « salaire décent » pour tous les salariés du groupe en Avril 2024). Pour pouvoir mieux les licencier ensuite ?
Ce n’est pas de compassion, de promesses, ou de chèques dont les salariés ont besoin, ni d’un PSE plus ou moins avantageux, mais de la garantie de pouvoir conserver leur emploi dans leur usine. Cela relève de la politique industrielle voulue par l’Etat.
Ce coup de massue pour le camp des travailleurs traduit une nouvelle fois l’échec de l’approche industrielle de Macron qui pâtit d’une absence totale de stratégie et d’engagement pour le maintien d’une souveraineté industrielle française. Après Alstom, Doliprane et d’autres fleurons industriels bradés, ce serait donc l’équipementier automobile le prochain sur la liste.
Ce n’est pourtant pas faute d’argent public : Michelin comme d’autres firmes françaises est biberonné d’argent public mais malheureusement sans aucune contrepartie sociale. Il est temps d’acter l’échec de cette orthodoxie libérale qui détruit tout et d’œuvrer pour une véritable stratégie industrielle française dans laquelle les financements publics sont fléchés sur l’utilité sociale et environnementale.
Nous nous tenons aux côtés des syndicats et des salariés en lutte, mobilisés pour contraindre leur direction à revenir sur leur décision irresponsable. »
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