
COVID 19. La situation dans chaque communauté de communes
Nous avons du mal à prendre conscience que nous sommes tous concernés par l’épidémie de…
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Publié le 27 juillet 2023
Nous avons évoqué (lire en cliquant ici) la polémique qui oppose la mairie de Réminiac et l’ESRM (Entente sportive Réminiac Monteneuf) autour de l’utilisation du terrain de football de Réminiac. Pour rappel, le conseil municipal de Réminiac a décidé le 9 juin dernier de quitter cette entente sportive, et de lancer une réflexion pour créer de nouveaux équipements sur ce terrain. Samedi dernier des banderolles sont apparues dans différents points de la ville dénonçant cette prise de position de la municipalité de Réminiac.
Nous avons rencontré les auteurs de cette action spectaculaire qui nous ont expliqué leurs motivations. Il s’agit « d’un collectif informel » qui s’est créé indépendamment de l’ESRM, soulignent nos interlocuteurs qui souhaitent rester anonymes et qui revendiquent de se fédérer autour d’une page Facebook intitulée « jaimalamacommune », un clin d’oeil à la déclaration de Kylian Mbappé (« j’ai mal à ma France »).
Ils expliquent avoir décidé de poser ces banderoles afin de créer une sorte d’électrochoc parmi la population et la faire réagir, en ce jour symbolique qui était celui de la fête communale. Ils expriment leur stupeur d’avoir découvert la décision du conseil municipal qui leur interdit l’accès au terrain et souhaitent réagir aux déclaratiions du maire de Réminiac, Michel Martin afin de « rétablir la vérité ». ils considèrent que les reproches du maire sont infondés. Ce dernier estime que peu de réminiacois sont licenciés à l’ESRM. « C’est faux, on compte environ un tiers de licenciés habitant Monteneuf, un tiers de Réminiac, le reste venant des communes alentours », rétorque le collectif. Il explique aussi que si le club n’a pas joué depuis 3 ans à Réminiac c’est d’abord en raison de la crise du COVID puis de la réfection du terrain qui imposait de laisser pousser la pelouse avant d’y jouer. Sur le manque d’animations en direction des jeunes, le collectif affirme que cela faisait partie de ses projets pour la rentrée et réfute l’affirmation de Michel Martin selon laquelle « le club n’est pas bi-communal ». « Bien sur le siège est à Monteneuf parce qu’il s’agit de la commune la plus importante, mais l’ESRM est bien un club associant les deux communes ». C’est d’ailleurs, explique le collectif, l’attachement au poids que représente l’ESRM dans l’histoire des 2 communes qui justifie sa mobilisation. « Il faut être clair. Cette décision de met pas en cause l’existence du club de football qui se porte bien. Nous avons une quarantaine de licenciés et nous enregistrons de nouvelles adhésions. Notre équipe a décroché sa montée en D2 et une 2è équipe pourrait être créée… », précisent nos interlocuteurs. Ils rappellent que le terrain de Réminiac a été créé en 1970 et qu’il n’a pas cessé de vivre -sauf pendant la période COVID- depuis que le club de Réminiac a vu le jour en 1957 et que la fusion avec Monterrein a été décidé en 1988. « C’était la 2è fusion dans le département après celle de l’USSAC… », insistent-ils, expliquant ne pas pouvoir se résoudre à voir disparaitre le terrain de Réminiac au profit d’une autre structure « on pense aux anciens qui ont mis cette fusion en place ».
Pour le collectif, toute cette histoire repose sur un conflit de personnes entre le maire de Réminiac et l’ancien président de l’ESRM auquel le premier reproche des propos insultants sur les réseaux sociaux. « Il s’agit d’une phrase qui figure sur ma page Facebook personnelle et qui n’est pas prononcée au nom du club. En plus, cette phrase n’avait rien d’insultant », plaide l’ancien président du club que nous avons rencontré.
Outre l’action menée avec les banderoles, le collectif a mis une pétition « jaimalamacommune » qui a déjà recueilli plus d’une centaine de signatures et se prépare à faire du porte à porte pour recueillir d’autres signatures dans la commune. « Nous, ce que l’on souhaite, c’est renouer le dialogue avec la mairie de Réminiac. Aujourd’hui, il y a un nouveau président à la tête de l’ESRM. Cela devrait faciliter les choses », estiment ces porte-paroles.
« Pour ma part je pense qu’il y a toujours une issue à chaque conflit », nous a répondu Michel Martin, le maire de Réminiac que nous avons sollicité après notre entrevue avec le collectif.
« Lorsque j’ai rencontré certains dirigeants au moment de l’installation des bâches, certains m’ont posé la même question: est ce que le maire pouvait les recevoir. Personnellement, je n’ai jamais fermé la porte à qui que ce soit », poursuit Michel Martin qui reconnait « un problème de personne avec le président depuis 4 ans ». Or, un nouveau président a été élu à la tête de l’ESRM à la fin du mois de juin.
« Je crois savoir que le président à changé. Sur les réseaux sociaux , ce dernier se désolidarise de l’action entamée sur la commune de Réminiac…/…Je ne vais pas revenir sur ces 4 années mais « si collectif il y a » toutes ces personnes ont été bien silencieuses durant le « règne » de l’ancien président »…/… Toutefois, si le nouveau Président et son conseil d’administration veulent rencontrer le maire et quelques conseillers, je suis totalement favorable en proposant une convention entre la commune de Réminiac et l’association monteneuvienne pour l’utilisation des structures du stade avec des objectifs d’accueil des jeunes de la commune de Réminiac. », avance Michel Martin. Il évoque même si « de nouvelles propositions concrètes » apparaissent à l’issue de cet échange, la possibilité que ce dossier soit de nouveau soumis « au conseil municipal de Réminiac, prévu fin août qui statuera ».
Une porte ouverte vers une fin de crise soumise toutefois à un préalable « c’est de rendre la vie à Réminiac plus paisible et d’enlever toutes ces bâches auxquelles beaucoup de personnes ne comprennent rien car non concernées. C’est un préalable non négociable », conclut Michel Martin.
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1 commentaire "Réminiac. Terrain de foot: un collectif se mobilise, le maire ouvert au dialogue"
Oh vive, oh vive, oh vive le feu, solidaire!