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Oust à Brocéliande

Publié le 12 septembre 2022

OBC. Piscine fermée, DSP… tribune libre à Alain Marchal et Rémy Brulé

Ancien maire de Sérent, Alain Marchal, tout comme son premier adjoint de l’époque Rémy Brulé ont toujours exprimé des voix différentes au sein de l’intercommunalité que ce soit du temps de la CCVOL ou de la première mandature de l’OBC. Les opinions qu’ils exprimaient aussi bien sur l’habitat et notamment les orientations du Scott que sur la gestion des équipements publics ont souvent été accueillies avec une certaine condescendance. Or l’actualité démontre aujourd’hui que ces prises de position auraient sans doute mérité d’être un peu plus approfondies. La ténacité des anciens élus de Sérent leur a d’ailleurs permis d’obtenir que la piscine de Sérent échappe à la gestion en délégation de service public. Il nous a semblé important et constructif pour la qualité du débat qui s’ouvre sur ce sujet, de leur donner la parole. On y apprend des choses intéressantes comme ce projet de multiplier par 12 la contribution financière de Sérent au budget piscine de l’OBC…

De gauche à droite, Rémy Brûlé et Alain Marchal

TRIBUNE LIBRE A ALAIN MARCHAL ET REMY BRULE

« Fermeture provisoire de la piscine de Malestroit par le gestionnaire privé au nom de la rentabilité…
Cela remémore quelques fausses bonnes idées émises sur ce sujet et d’autres d’ailleurs qui s’appliquent aujourd’hui. Pour la piscine, le renoncement au choix de la gestion publique en régie au service la population aboutit à ce résultat qui malheureusement ne nous surprend pas. L’adoption du principe d’une gestion privée avec un objectif de rentabilité demande ici une participation financière publique importante pour un service à la population non maitrisé par les élus.
Alors qu’il est démontré que ce type d’ouvrage est très énergivore, la proposition de chauffage bois (appliquée à Sérent, Guer, Questembert…) proposée en son temps par Sérent avait été rejeté par l’ex CCVOL.
Autre bonne nouvelle : pour boucler le budget alors qu’un accord a été acté pour une participation annuelle de 2 500 euros pour Sérent et 15 000 pour Malestroit (Sérent ouverture 2 mois Malestroit ouverture 12 mois), il semblerait que nous nous trouvons aujourd’hui face à une demande annuelle
de 30 000 euros pour Sérent, pour l’instant …
Autre fausse bonne idée, l’élargissement de la Communauté de communes qui n’était pas obligatoire est passé de 20 000 à 40 000 habitants. Ceci devait permettre des économies d’échelle.
Quelques constatations :
Le ramassage des ordures ménagères dont le coût est resté stable et équilibré voire même excédentaire pendant près de 10 ans a subi une augmentation d’environ 40 % depuis 2020.
L’accès aux déchetteries va faire l’objet de restriction et de contrôles d’accès qui va générer un coût qui serait peut-être plus utile à un élargissement des amplitudes d’ouvertures plus incitatives. Ceci n’empêche pas de rechercher un accord avec les collectivités voisines pour permettre un accès de proximité optimisé évitant l’allongement des déplacements (carburants pas chers ?) et des risques de dépôts sauvages qui seront à la charge de qui nous savons. Dans ce dossier nous sommes également en gestion déléguée, la gestion en régie ne peut-elle pas être étudiée ?
Toujours à propos de la piscine, le Président de l’OBC indique sa volonté de ne pas vouloir prolonger la collaboration avec le gestionnaire actuel, propos tout à fait louables. Est-ce le début d’une réflexion non pas que pour changer de gestionnaire mais pour étudier une véritable gestion gérée par les élus, donc en régie, au service de la population comme à Sérent, Guer et La Gacilly ?
Alain Marchal et Rémy Brulé. »

2 commentaires "OBC. Piscine fermée, DSP… tribune libre à Alain Marchal et Rémy Brulé"

  1. et voila tout est dit dans cette tribune … sans oublier le sujet des decheteries et ordures menageres … meme problemes que la piscine..
    toutes les economies d echelle promises sont poudre aux yeux et les habitants passent a la caisse …merci la libéralisation des services publics ..

  2. Aussi vrai qu on fait les meilleures confitures dans les vieilles marmites on pourrait écouter les vieux fourneaux sur ces sujets où on n a pas jugé bon de les écouter avant. Si on peut certes pardonner un excès de naïveté a l époque en considérant qu un organisme privé ne verrait pas sa conduite dictée par un objectif de rentabilité il semble plus compliqué de comprendre de telles libertés avec les mathématiques: multiplier par 12 une contribution qui n offrira pas un service 12 fois plus performant aux administrés peut laisser perplexe. Les fautes font apprendre en théorie. L OBC est elle capable de mettre cette théorie en pratique ?

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