Publié le 15 décembre 2014

Questembert : Festi’mômes et le salon du livre : ce sera tous les deux ans!

Le conseil communautaire  de Questembert examine ce lundi soir plusieurs points sous la présidence de André Fégeant qui revient sur la scène publique après une quinzaine de jours d’absence pour  raison de santé. Il a d’ailleurs remercié tous ceux qui avaient permis le fonctionnement des institutions en son absence.

Et cette réunion comporte  des sujets importants qui vont bousculer deux « monuments » de la vie locale, le festival Festi’mômes et le salon du livre jeunesse de Questembert.

Ces grandes manifestations culturelles ont lieu jusqu’à présent chaque année. Le conseil communautaire décide ce soir de ne participer à ces deux manifestations qu’une année sur deux.

Ainsi en 2015, la communauté participera au salon du livre de jeunesse de Questembert mais n’organisera pas festi’mômes. En 2016, ce sera l’inverse. « Cette mesure permet d’assurer la pérennité de ces deux manifestations avec une régularité bi-annuelle. D’autre part, le personnel travaillant à ces projets pourra développer d’autres actions relevant plus du fonctionnement des services… », commente Bernard Chauvin vice-président chargé de l »enfance-jeunesse.

Autre bouleversement, qui touche cette fois plus spécialement festi’mômes. Son organisation ne sera plus confiée à Nova Villa, mais en interne. « L’équipe professionnelle travaillant sur festi’mômes dispose de temps pour parfaire la programmation 2016 », ajoute André Féjeant. Ce tour de vis est une conséquence, selon ce dernier des restrictions budgétaires imposées par la baisse des dotations à venir. Ces deux manifestations représentent un coût d’environ 100 000 euros. « C’est de l’argent qui nous sera utile ailleurs… » souligne le président.

« Vous faites une erreur… », rétorque Paul Pabeuf qui dénonce une stratégie communautaire qui veut faire des économies sur la culture. Ce dernier explique que cette décision risque de faire perdre des financiers parce que les deux manifestations vont perdre en visibilité. Selon Paul Pabeuf, le personnel n’a pas les compétences nécessaires pour dénicher  certains spectacles.

Serge Lubert de Limerzel admet cette décision mais souhaite qu’une dotation soit accordée aux médiathèques l’année pendant laquelle il n’y aura pas de salon du livre.

Le sujet suscite visiblement des doutes. Il est adopté mais avec 3 contre et 8 abstentions.