Cinéma

Du vendredi 12 novembre 2021 au mardi 30 novembre 2021

Sérent. Le mois du film documentaire est lancé à la médiathèque

L’association Les Passeurs d’Images et de Sons et la médiathèque municipale s’associent pour une nouvelle édition du Mois du film documentaire à Sérent. Le « mois du Doc » est une action annuelle nationale. C’est une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le cinéma documentaire auprès d’un large public.

LA PROGRAMMATION À SÉRENT :

Pendant tout le mois de Novembre, les abonnés de la médiathèque bénéficieront d’un emprunt illimité de films documentaires en format DVD. Une sélection sur la thématique du développement durable et de la pêche, en écho à la projection organisée à la fin du mois est également disponible.

Voici quelques titres issus de la sélection :

• Mémoires des mains… Avant que leurs talents ne s’envolent.

Ce film réalisé par Gérard Tougait en collaboration avec Les Passeurs d’images et de sons a été tourné à Belle-Ille-en-mer, en avril 2017. A 82 ans passés, Achille a péché le homard toute sa vie, à Belle-Ile-en-Mer, de Donan à la pointe des Poulains. Il refait pour nous un casier en orme comme le faisaient les anciens. La mémoire des gestes, appris avec Gaby son ancien patron, revient. Simone, son épouse, est à ses côtés. Il nous parle de son ancien métier. Il évoque les
moments passés sur son bateau de quatre mètres cinquante au plus près de la roche et des brisants.

• La paix du golfe.

Ce film de Patrice Gérard a pour décor le Golfe de Gascogne, devenu au fil des années un véritable champ de bataille où s’affrontent marins pêcheurs Français et Espagnols. Cette lutte s’est exacerbée avec la mise en place de quotas individuels transférables, sorte de monnayables pourrait fort bien sonner le glas de la pêche artisanale.

• Sur le rebord du monde.

Penmarc’h, à la pointe du Finistère, est une terre aplatie par les vents d’ouest et taillée par la houle de l’Atlantique, qui depuis toujours vit de la mer. Le réalisateur Hervé Drézen filme les fragilités et explore les transformations de ce monde qu’il croyait immuable en suivant deux enfants dont le rêve est de devenir pêcheur en mer.

• Demain.

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la COMMUNIQUÉ DE PRESSE publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

• Le chant d’une île = Rabo de Peixe.

A l’échelle planétaire, la pêche industrielle épuise les océans. Rabo de Peixe, petit village des Açores où la pêche artisanale a longtemps constitué la principale activité économique, est en difficulté. Pedro, jeune patron de pêche, doit faire face aux périls inhérents à la vie des travailleurs de la mer. Pendant deux années entières, Joaquim Pinto raconte sa détermination, et celle de son équipage, à rester libres.

En complément, une projection gratuite du film de David KREMER, Seuls, ensemble (2014, 75 minutes) est organisée le Samedi 27 novembre, 20h30, à la salle des fêtes (entrée gratuite). Cette soirée se poursuivra par un échange avec le public et un ancien pêcheur. Pour les organisateurs, c’est aussi l’occasion, à travers cette projection, d’engager la pêche maritime, à l’heure où les discussions entre la France et le Royaume-Uni concernant les droits de pêche sont dans l’impasse et à l’heure où la COP 26 interroge la gestion des ressources naturelles.
Résumé :
Mer de Barents, au cœur d’un été polaire sans nuit, un navire sillonne les hauts fonds sans relâche. Entraînés par un rythme industriel et soumis aux dangers de la pêche en haute mer, une trentaine d’hommes s’acharne pour quelques tonnes de poissons.
Le réalisateur David Kremer entretient un rapport privilégié avec la mer. Originaire de Bretagne, il est confronté à cet élément qui le fascine autant qu’il l’effraie depuis son plus jeune âge et commence tôt à le filmer. Après deux longs-métrages de fiction sur le sujet, il a choisi pour Seuls ensemble une immersion encore plus intense auprès des marins.