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Pays de Ploërmel

Publié le 13 avril 2018

Ploërmel. Après le vidage de sa permanence par des zadistes, Paul Molac réagit

Après le vidage de sa permanence par des « soutiens » aux zadistes, le député Paul Molac nous adresse le communiqué suivant:

« Aujourd’hui peu après 15h, une trentaine de personnes se présentant comme des « soutiens » aux zadistes sont venus vider ma permanence sous-prétexte de me faire subir ce que les occupants de Notre-Dame-des-Landes ont subi ces derniers jours de la part de l’Etat.

Cet acte de violence désolant fait preuve d’une totale intolérance de la part de ceux qui se prétendent ouverts et défenseurs de la nature. Alors que j’étais prêt à permettre un échange en toute tranquillité avec eux et à entendre leurs arguments, ils ont préféré couper court à toute discussion pour employer des méthodes brutales.

Il s’agit bien ici d’une frange radicalisée de la mouvance zadiste en proie à des difficultés avec le respect de la légalité et de la démocratie et qui jette l’opprobre sur tous les opposants au défunt projet d’aéroport, dont j’étais par ailleurs, m’étant rendu à plusieurs reprises sur le site pour y manifester.

Je constate par ailleurs que certains zadistes ont accepté les baux agricoles que l’Etat leur proposait, alors que d’autres s’obstinent à refuser l’état de droit. Cette attitude me parait incompréhensible, un bail leur permettrait de continuer quelque activité agricole que ce soit.

Les échanges constructifs et dans la sérénité de part et d’autre devraient ainsi toujours être la voie à suivre. »

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6 commentaires "Ploërmel. Après le vidage de sa permanence par des zadistes, Paul Molac réagit"

  1. Edgar Faure, ex président du Conseil de la IVe République et plusieurs fois ministre de la Ve disait: » Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ».Et bien quand le vent change de direction, il faut savoir s’adapter. Les marins le savent. Sauf que P.Molac est un un laudateur de son terroir et de la ruralité. Il doit connaître la chanson de J.Dutronc. Je retourne ma veste. Se réclamant de l;UDB bien que non encarté comme il le clamait fort, il a été élu en 2012 député suite à un accord d’appareil entre le P.S et les Verts bien que non adhérent à ce mouvement. Il siégea ensuite l’Assemblée rejoignant le groupe parlementaire des Verts pour ensuite le quitter. Il s’est présenté ensuite sous l’étiquette La République en marche en 2017 et a été élu. En fait, il suit le sillage de Jean Yves Le Drian. P.Molac est un brave garçon mais il fait carrière dans la députation. C’est quand même mieux plus confortable que d’enseigner l’histoire- géographie dans un lycée jusqu’à la retraite.

    1. La critique est aisée mais l’art est difficile.
      Sans être toujours d’accord avec Paul Molac, il faut reconnaître qu’il fait un gros travail de terrain et fait preuve de courage dans de nombreux dossiers.
      S’il donne à croire qu’il tourne aisément sa veste, il faut reconnaître qu’il travaille et mérite son salaire, ce qui n’a pas toujours été le cas de ses prédécesseurs droits dans leurs partis politiques.

  2. C’est l’arroseur arrosé. Il les soutenait il n’y a pas si longtemps. Il faudrait le plaindre pour si peu ?
    La boussole de Paul Molac, ce n’est pas la défense de son territoire, ni de valeurs humanistes, c’est comment faire pour être bien vu pour être réélu. Alors, charité bien ordonnée commence par soi-même : il cumule les mandats de député et de conseiller régional alors qu’il s’était engagé à ne pas le faire.
    Et en toute logique, il est devenu macroniste pour se faire réélire après avoir surfé sur la vague rose qui lui avait assuré une première élection. Certes, il est très présent localement, et en même temps à l’assemblée nationale.
    Et là, comme Macron, il vote en faveur des riches et des dominants.
    Oui, il est bien gentil notre député, mais concrètement, après avoir serré des mains, découpé des rubans et poussé la chansonnette pour nous séduire et nous endormir localement, à Paris,
    il a voté la baisse de l’ISF pour les plus riches et en même temps la baisse des APL pour les jeunes.
    Il a voté la réduction des contrats aidés qui mettent en péril des associations et laisse souvent sans solution des adultes en difficulté.
    Soutient-il la volonté du gouvernement d’assouplir les normes environnementales et sociétales dans le bâtiment au dépens des plus fragiles (économies d’énergie, handicap …)?
    Votera-t-il la loi immigration et asile, la plus dure jamais proposée ?
    Pense-t-il lui aussi que les cheminots sont des privilégiés ?
    Pense-t-il lui aussi qu’il y a trop de services publics en France ? Aujourd’hui, c’est la SNCF, en septembre, ce sera l’hôpital.
    Que fait un régionaliste avec Macron qui recentralise tout et asphyxie les collectivités locales ?!!!
    Autant de questions sans réponses. Aucun bilan de mandat, aucune interview sur ces questions d’actualité non plus …

  3. C’est bien de se faire plaisir à soi-même , en parlant breton pendant 10 à 15 mn à une assemblée à 98 ou 99 pour cent du Pays
    Ga llo .
    Les 2 à 1 pour cent restants , de vrais bretonnants n’ont rien compris .
    On ne peut pas plaire à tout le monde , même si Mr Molac mouille sa chemise , il faut le reconnaitre .

  4. Bonjour à toutes et tous
    M. Molac a des qualités et des défauts comme tout à chacun.
    M. Molac n’était pas vraiment mon cheval favori dans le prix de la députation 2017 qui alignait 11 chevaux au départ.
    Cependant, il a été plébiscité à 54 % des votants de la 4 ième circonscription du Morbihan. Il fut donc élu dès le premier tour pour un deuxième mandat de député.
    Dont acte, c’est le jeu de la démocratie.
    Dans l’attente des élections suivantes, il est possible de suivre les actions de M. Molac, ses prises de positions, son activité à travers son blog, les médias, le site de l’assemblée ou encore le site nosdeputes.fr où il est classé dans les 150 députés les plus actifs.
    Un point positif en sa faveur est qu’il s’attache à répondre rapidement et sans langue de bois lorsqu’on le questionne. (Oralement ou par mail)
    Mais finalement je trouve que les appréciations sur M. Le Député occultent le/les débat(s) à propos de « citoyen et citoyenneté » que pourraient ouvrir l’incident.
    Personnellement je vis ce geste – tout comme celui de l’occupation de la Chambre d’Agriculture la veille – comme un doigt d’honneur qui m’est adressé par les acteurs de ses actions.
    Ce doigt d’honneur heurte profondément ma tolérance.
    Tolérance que je définis comme un état d’esprit de quelqu’un ouvert à autrui et admettant des manières de penser et d’agir différentes des siennes.
    Je suis arrivé sur le territoire en 1998.
    J’ai pu constater comment « Brocéliande » est une sorte d’aimant, une île tel un havre de paix qui attire et recueille à un taux supérieur d’autres contrées, des personnes en mal de vivre ou de mal Etre, des écorchés, des blessés de la vie privé / professionnelle et autre étranges individus en quête de mythique et de mystique.
    Au fil des années j’ai appris à vivre avec et au coté de ces personnages, de cet étrange « petit peuple de la forêt » fait de personnes en démarche personnelle de retour aux sources, à la nature et/ou d’écologie et en quête de sens à leur Être (ou Mal Être ) même si ils ont fait choix de s’exclure des règles (droit/devoirs) de notre société.
    (Tout en déployant l’énergie nécessaire pour bénéficier de leur droits. Sans plus de commentaires pour éviter de dériver)
    A en rencontrer et connaître certains, j’ai aussi appris à les apprécier dans leurs différences.
    J’ai vu ici en Brocéliande que les citoyens dans le respect des principes d’égalité, de fraternité et d’égalité de notre République, ont toujours pratiqué envers eux de la bienveillance et de la providence, ceci avec une grande mansuétude due peut être à la tradition de la culture Bretonne.
    J’ai vu aussi au fil des années poindre et se développer la complaisance des élus sans se préoccuper des « vrais » entrepreneurs, à travers des soutiens affichés mais aussi et surtout pécuniaire via des subventions d’argent public à de nombreux projets de type « …tifs ou … tiques » que portent à foison certains de ces citoyens se réclamant hors citoyenneté.
    Aujourd’hui, précisément sur l’objet de l’article des Infos du Pays Gallo, quoiqu’il en soit du fond pour NDDL et l’action du gouvernement, M. Molac dénonce un acte violent d’une frange radicalisée de la mouvance zadiste.
    J’espère qu’au delà d’une communication édulcorée dans son communiqué que cette agression preuve d’une totale intolérance comme il l’écrit, sera chez lui le déclencheur d’une réflexion qui recadrera à juste niveau son angélisme qu’entretiennent ses marottes. (l’écologie, l’associatif, le participatif, l’artistique)
    J’avais écouté les 10 minutes d’enregistrement du groupe à la Chambre d’Agriculture de Ploërmel. (Merci les Infos du Pays Gallo).
    Je connais certaines personnes du groupe. Il n’y avait pas de surprises pour moi dans les propos. Comme à chaque fois c’est un dialogue impossible avec une grande confusion, un mélange des genres, et sans construction dans les propos. Cela m’avait agacé sans plus.
    J’ai pris connaissance de l’incident à la permanence de M. Molac et de sa suite par d’autres médias.
    Ceux-ci sont riches de photographies sur le deuxième acte : l’encerclement du petit groupe par la gendarmerie.
    Avec surprise puis mouvement de colère, j’ai reconnu 2 personnes dans le petit groupe.
    A les croiser de temps en temps dans le cadre de leur métiers qu’ils pratiquent sous un sein d’association, jamais je n’aurais pu les penser appartenant à une frange radicalisée.
    Il se trouve aussi que ces deux bénéficient depuis plusieurs mois d’un cursus de formation rémunérée et financée par des aides publiques pour une reconversion professionnelle vers des métiers d’art.
    Là, à cet instant, j’ai pris- en pleine face, restons correct – le doigt d’honneur.
    Aujourd’hui je m’interroge sur le fait de continuer à tolérer, à d’admettre avec une certaine passivité, avec condescendance parfois, ce que l’on aurait le pouvoir d’interdire ou le droit – voir le devoir – d’empêcher pour le moins de contrôler, pour la sauvegarde du fonctionnement de notre société.
    C’est inquiétant et c’est très perturbant.

    Bien Netcordi@lement

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