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Oust à Brocéliande

Publié le 29 mars 2018

La Gacilly. Petits dej’éco de l’OBC: une première réussie

 

 

Plus d’une vingtaine de chefs d’entreprises de La Gacilly et des environs ont répondu à l’invitation matinale lancée par l’OBC (Oust à Brocéliande Communauté) et se sont retrouvées ce jeudi matin à la Médiathèque de La Gacilly. Le premier des Petits déj’éco programmés par la communauté de communes a donc prouvé qu’il répondait à une attente des décideurs locaux.

Dès 8 heures, chefs d’entreprises de toutes tailles, commerçants, artisans sont venus partager café et croissants mais surtout échanger autour de leurs préoccupations. Il n’y avait aucun thème retenu pour cette rencontre mais dans cette atmosphère feutrée les langues se sont déliées dès le tour de table au cours duquel les différents intervenants se sont présentés. Un des sujets qui a été longuement débattu, c’est celui de  difficulté de recruter à laquelle sont confrontées les entreprises. Et ce problème qui revient de façon récurrente depuis des mois dans le pays de Ploërmel affecte l’ensemble des secteurs d’activités et toutes les entreprises, quelles que soient leur taille, comme on a pu le constater ce jeudi matin. Une nouvelle fois, en arrière-plan de ces difficultés de recrutement, c’est bien l’inadéquation entre la formation des demandeurs d’emplois et les postes qui sont proposés qui est pointée du doigt.

Un autre problème auquel sont confrontés les entreprises locales, c’est l’accès aux commandes publiques. Beaucoup de chefs d’entreprises connaissent mal ou pas du tout les procédures qui leur permettraient de postuler aux appels d’offre des marchés publics. On sait que notamment dans les petites structures, le chef d’entreprise a du mal à faire face aux multiples tâches administratives auxquelles il est confronté. Ca ne va pas s’arranger avec le développement de la dématérialisation qui fait disparaître progressivement le papier au profit d’internet. Un processus irréversible mais qui n’est pas facile à intégrer. Sur ce point le service économique de l’OBC envisage de mettre en place ne formation qui permette d’aider les entrepreneurs à franchir le pas du numérique pour que cette évolution ne soit pas une contrainte supplémentaire, voire un obstacle au développement.

Un autre sujet abordé ce matin, porte sur le besoin exprimé par les chefs d’entreprises de se retrouver dans des structures transversales. Une tendance qui se confirme via l’essor des clubs d’entreprises (Brézéo, Cèdre…) dont des membres étaient présents ce matin. Dans ce domaine, Jean-Luc Bléher souligné son intention de favoriser ces échanges et notamment les contacts entre ces différents clubs. (voir vidéo ci-dessous).

Autant de sujets qui devraient revenir lors des prochains Petits déj’éco (retrouvez les dates dans notre édition économique en cliquant ici), mais aussi lors de la soirée « éco des halles » prévue le 25 juin à La Gacilly (attention, la date est modifiée).

1 commentaire "La Gacilly. Petits dej’éco de l’OBC: une première réussie"

  1. Bonsoir.
    Peut être que sur l’inadéquation entre la formation et les demandeurs d’emplois qui se traduit par difficulté de recrutement, nous devrions arrêter un peu de nous plaindre et prendre notre part de responsabilités car nous avons largement participé à l’émergence de cet état de fait,
    Oui, « Nous » chefs d’entreprises et je m’inclus, nous avons laissé faire.
    Je ne parle pas pas de ces quelques salons ou ces opérations médiatiques « bling-bling, Pub, Champagne petit fours, Photos caméra, presse et flonflons – 3 petits tours en on s’en va »
    C’est au quotidien de notre vie d’entreprise que nous avons laissé nos établissements consulaires respectifs, le département, la région, les établissements d’enseignement – bref les acteurs de la formation professionnelle – faire bon comme ils leur semblaient et ronronner dans leur microcosme sans enjeux.
    Pour la plupart d’entre nous, nous ne nous sommes pas inquiétés de la qualité de la formation dispensée.
    Nous avons bien vu que de nombreux formateurs / enseignants sont sur des compétences et de la technique dépassée.
    C’est ce que l’on se dit entre nous « Bah, ça fait 15 ans qu’ils ont quitté le boulot. Ils connaissent plus rien » et nous passons à autre chose.
    Combien de nous ont vu un professeur technique demander à faire un stage de remise à niveau dans son entreprise ? Combien de nous ont reçu des responsables de filière venant s’inquiéter de l’évolution, des nouveaux métiers pour remettre à niveau leur programme ?
    Nous avons bien vu que nos lycées techniques se tirent la bourre au nombre de reçu aux BTS pour les subventions et que pour gagner le concours de la meilleure école, ils recrutent en masse des étudiants échoués d’années de FAC ou BAC scientifiques ayant loupé leur première années d’haute école d’ingénieurs.
    Nous le savions bien que nos diplômés BAC Pro en souffraient et restaient sur le carreaux.
    Nous le savions bien que nous avions besoins de faire poursuivre la formation de nos BAC Pro parce que c’est ceux là qui croient dans leur métier et veulent l’exercer dans nos entreprises.
    Et ceux d’entre nous qui ont des apprentis, n’ont-ils pas perçu que souvent il faut reprendre des bases des métiers.

    C’est exact, normalement c’est eux – ces autres – qui devaient former, nous les payons suffisamment avec nos impositions.
    Nous, notre boulot, c’est de travailler, de créer et pour cela nous employons.

    Sauf que si a un moment nous avions pris des stagiaires plutôt que de dire « je n’ai pas le temps, j’ai rien à lui faire faire » que si nous nous étions intéressés à leurs savoirs, nous aurions peut être tapé aux portes.
    Oui, oui, oui, je sais, je sais : paperasserie, code du travail, argent, sont jeunes pas autonomes pas de permis de conduire, boulets dans les pattes, savent rien faire (justement) ….
    Mais au final, il y a un manque de compétences opérationnelles et c’est aujourd’hui.
    Et c’est nous qui trinquons.

    Alors ?
    Cela ne sera pas comblé avant 3 – 5 ans en fonction des filières métiers et encore, ceci partiellement et si et seulement si le système éducatif public ou privé arrive à s’écouter et s’entendre pour enfin se mettre en branle.
    C’est donc à nous de nous organiser et réagir.
    C’est à nous de reprendre la main.
    Chez nos élus et représentants ( CCI, CMA) individuellement ou par l’intermédiaire des clubs. Peut être.
    Cela prendra du temps. Dans 7/10 ans cela trop tard.

    En ce qui me concerne, j’avais besoin de 2 personnes.
    Pôle emploi et la mission locale le savent.
    J’ai lu ici qu’une nouvelle subvention de 79 000 euros est attribuée à la Mission locale pour l’emploi des jeunes. (?)
    Je n’ai aucun retour, aucun contact sur mes 2 fiches de poste ouverts. Je n’ai pas reçu un jeune (ni un autre d’ailleurs)
    ?? Je ne sais pas où ils en sont. Je n’ai pas eu une seule proposition de candidature en 6 mois ??
    Il y a A) des gens sans emploi qui cherchent, B) des entreprises qui recherchent et C) des structures publiques pour faciliter la mise en relation et ?Rien, silence pas de connexions entre A et B.
    Il faudrait que nos élus nous rassurent.
    Les collaborateurs de C : Sont bien payés ? Si non, il faudrait penser à le faire pour qu’il s’y mettent.
    C’était un aparté d’humeur.
    Quand même, Nous, en entreprise, nous pilotons, nous contrôlons et notamment la productivité.
    Quelques statistiques nous feraient pas de mal :
    « Nb Offre emploi /Filière métiers/ Nb demandeur placé, Nb demandeur global mensuel/ Nb Placé global mensuel » et utiliser Internet pour élargir la zone de publicité de « nos » offres.

    Internet, tout seul : C’est ce que j’ai fait.
    Je comme au début 19 ieme.
    J’ai décidé de prendre des bonnes volontés jeune ou âgée. Il y en a croyez moi. Je ne regarde plus trop sur le cursus scolaire ou l’expérience professionnelle. Je les formerai moi-même « sur le tas » au contact de mes collaborateurs et de moi-même.
    J’ai fait du bouche à oreille, j’ai passé une annonce sur un site généraliste d’annonce qui a de l’audience.
    Et ça marche.
    Une première embauche en 1 mois.
    Il est d’Avranche. 22 ans, sorti du circuit. A partir de 18 ans, enchaînement de petits boulots en mission d’interim avec plein de période d’inactivité forcée.
    Le gamin m’a expliqué comme ça marche à Pôle Emploi, les arrangements avec les boites d’Interim et leurs clients consommateurs de mains d’oeuvre ( fait tourner, fait tourner les p’tits gars) et consœurs.
    J’ai 2 contacts pour le 2 ieme poste, un profil un peu plus pointu quand même. Un de Belfort et un de Lorient. Rendez vous sont pris.

    C’est vrai que cela me coûte. J’embauche en CDD pour l’instant. Tans pis.
    C’est un pari d’avenir pour l’expansion de nom entreprise.

    Par contre, il va falloir que les élus m’expliquent bien leur compte et ce qu’ils font avec mes impôts.
    Je les attends au tournant, fini la langue de bois : nous allons causer franc et français.

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