Malestroit/La Gacilly. Marchés : comment gagner une Renault Captur

Ils étaient sept, il y a vingt-cinq ans, ils ne sont plus aujourd’hui que deux, Malestroit et La Gacilly. Deux seulement à porter fièrement leur label « Marchés de la nature » qui est d’ailleurs une marque déposée et à le faire vivre. « C’est Yves Rocher qui à l’époque avait lancé ces marchés. C’était un visionnaire, toujours en avance sur son temps. Il pressentait déjà le développement du bio », souligne Jean-Jacques Cocaud, le président des « marchés de la nature », qui célèbrent cette année leur 25è anniversaire. Les municipalités des deux communes soutiennent cette opération. Les représentants des Marchés de la Nature, Jean-Jacques Cocaud et Christian Vincent, le trésorier, ont été reçus jeudi par le maire de Malestroit, Bruno Gicquello en compagnie de Catherine Le Lièvre, maire-adjoint en charge du commerce et de l’artisanat.

Pour l’occasion, l’association a mis les « petits plats dans les grands » en organisant un jeu gratuit, ouvert à tous et richement doté. Celui-ci va se prolonger jusqu’à la fin du mois. Les règles du jeu sont d’une simplicité enfantine : faites vos courses sur les marchés de Malestroit -le jeudi- et sur celui de La Gacilly -le samedi matin. Vos commerçants vous remettront des petits tickets qu’il vous suffit de glisser dans les urnes prévues à cet effet sur les deux marchés. Pas moins de 35 000 tickets ont été imprimés par les commerçants. Et la liste des lots donne envie de participer et donc de faire ses emplettes sur les marchés : une voiture, des voyages et des bons d’achat sont à gagner (voir encadré). « On a volontairement décidé de mettre en jeu des lots de très haut de gamme pour faire plaisir à nos clients qui sont des fidèles. Et puis, on n’a pas 25 ans tous les jours… », insiste Jean-Jacques Cocaud.

Le tirage au sort aura lieu le 30 avril à 12 h 30 à Malestroit.

Une Renault Captur à gagner

Le premier prix du jeu des Marchés de la Nature, c’est donc une Renault Captur, le 2è, c’est une croisière sur le Rhin pour deux personnes, le 3è, un séjour en Thalasso aux Iles Canaries pour deux personnes, le 4è un séjour découverte du Jura pour deux personnes. Il faut encore ajouter à la liste 10 bons d’achat de 30 euros, 20 de 15 euros et 20 de 10 euros…

 

Vous avez donc encore le temps de tenter votre chance. L’opération a débuté samedi, sur le marché de La Gacilly. « Le marché, c’est avant tout un moment de convivialité », analyse Jean-Jacques Cocaud qui nous offre une petite visite guidée. « On la surnomme Perrette. Regardez-moi ces bouteille de lait. Vous avez vu l’épaisseur de la couche de crème… », s’enthousiasme Jean-Jacques Cocaud devant le stand de Sophie et Christophe Filâtre des Fougerets. En face, c’est devant un stand de fruits et légumes impeccablement rangés que s’émerveille notre guide et plus loin devant celui d’un boucher, d’un ostréiculteur ou d’un paysan-boulanger qui fabrique son pain avec les céréales qu’il cultive lui-même.

Sur la plupart de ces étals fleurissent les petits panneaux « bio », synonymes de qualité mais aussi exprimant une tendance de fond, l’envie des clients d’acheter des produits d’une qualité irréprochable et bons pour la santé. « Il n’y a que sur nos marchés que l’on peut trouver un tel choix », poursuit Jean-Jacques Cocaud. Mais la valeur d’un marché, c’est aussi l’ambiance qu’il véhicule, son atmopshère. A La Gacilly, il faut pousser la porte battante qui sépare la Halle de la brasserie pour entrer dans un petit monde parallèle. Un groupe d’une vingtaine de personnes colonise plusieurs tables. Ce sont des Anglais domiciliés dans toutes les communes des alentours qui profitent du marché pour se retrouver autour d’un verre. Il est 11 heures et peu à peu, notre tablée s’enrichit du passage des habitués, des copains. Les chaises deviennent de plus en plus rares. Les conversations, les rires, les accolades emplissent la salle. Et puis soudain, c’est le député Paul Molac en train de faire ses courses qui passe dire bonjour à l’improviste. Du coup, il est invité à s’assoir à la table, serre des mains, répond aux questions, s’intéresse à la prochaine exposition de voitures anciennes…

Bref dans quelques dizaines de mètres carrés, c’est toute la vitalité, la chaleur de nos communes que l’on qualifient parfois de « rurales » mais où il fait si bon vivre qui s’exprime. Devant la porte d’entrée de la Halle, les clients se pressent pour glisser leur bulletin dans l’urne, rêvant à la belle voiture bleue exposée sur le marché. Jeudi prochain elle sera exposée à Malestroit sur le marché qui entrera à son tour dans l’opération…