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Oust à Brocéliande

Publié le 25 septembre 2017

Guer. Voici le nouveau patron des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Crédit photo ESCC /DIRCOM

A quoi ressemble le « patron » des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Et bien… à un militaire. Pas de cravate, pas de costume. Le général François Labuze accueille ses visiteurs en treillis. « C’est normal, je porte la même tenue que mes hommes, je vis parmi eux », sourit le général. Et mine de rien, ce détail est un symbole des valeurs que développe « Coët ». « Il n’y a qu’une seule façon de commander, c’est de dire suivez-moi, faites comme moi… Un chef doit être avec ses hommes et si possible devant. Il doit être exemplaire… », précise le général François Labuze qui vient donc de prendre le commandement des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et de la base de défense de Vannes-Coëtquidan. Cet ancien chef de cabinet de Jacques Chirac a derrière lui une carrière « riche et diversifiée » comme il la décrit lui-même (voir le détail dans sa biographie ci-dessous). ‘est le moins que l’on puisse dire… Au-delà d’une importante partie opérationnelle, on note que le général Labuze a participé à la réflexion sur le nouveau modèle de l’Armée de terre et a été aussi « directeur de la formation et du personnel du 4e régiment du service militaire adapté à La Réunion ». En clair, il s’agit d’un service qui permet d’offrir une 2è chance aux jeunes qui se trouvent en difficulté. Formation militaire, professionnelle, humaine… Ce sont des notions qui reviennent souvent dans le discours du Général qui, en prenant le commandement des écoles de Saint-Cyr, effectue un retour aux sources. Car c’est à Saint-Cyr qu’il a été formé. Une école qu’il a quitté en 1988 (promo Cadets de la France Libre) et où il n’a plus remis les pieds depuis. « C’est une grande joie intérieure de revenir là où tout a commencé. Cela donne du sens à mon engagement, à ma mission. Je suis enthousiaste d’avoir la responsabilité de former tous les officiers de l’Armée de Terre Française mais aussi ceux de nos alliés… » commente-t-il.

Mais le Saint-Cyr Coëtquidan de 2017 n’a plus grand-chose à voir avec celui des années 80-90. « En arrivant, on a l’impression que rien n’a changé. Les bâtiments sont toujours là. Mais quand on commence à se plonger dans le fonctionnement, dans le coeur des dossiers, alors là, on découvre l’importance du changement. Je suis bluffé par toutes les évolutions qui sont intervenues et par la très grande qualité de la formation qui est dispensée ici. Aujourd’hui, Coët est reconnue comme la grande école du commandement, ouverte sur le monde civil et l’international… », souligne le général. Il rappelle que Coët forme 1200 officiers par an, mais aussi 250 étudiants venus du monde entier ou bien encore 1500 « civils » soit par le biais des entreprises, soit par l’intermédiaire des liens qui se sont tissés entre Saint-Cyr et les autres grandes écoles civiles (Sciences po…). Eux viennent chercher le fameux « label Saint-Cyr, grande école du commandement » une notion qui séduit beaucoup le nouveau patron des écoles. Il rappelle que Coët forme 1200 officiers par an, mais aussi 250 étudiants venus du monde entier ou bien encore 1500 « civils » soit par le biais des entreprises, soit par l’intermédiaire des liens qui se sont tissés entre Saint-Cyr et les autres grandes écoles civiles (Sciences po...). Ils viennent tous chercher le fameux « label Saint-Cyr, grande école du commandement » que le général veut exploiter au maximum.

Pour lui, l’envergure de Coët, repose sur la reconnaissance que les écoles ont su obtenir grâce à un modèle de formation spécifique. « On dispense ici une formation très complète aussi bien sur le plan militaire, professionnel, que psychologique. Cela fait des jeunes très solides et une école très solide. Je suis à la fois admiratif de constater tout ce qui a pu être fait et fier de participer à ce qui me semble être une de mes plus belles missions… », analyse-t-il.

Mais dans une entité aussi parfaite, quel rôle peut jouer un nouveau patron? « Il faut savoir faire preuve d’humilité devant la tache à accomplir. Il me semble qu’il faut consolider le potentiel de recherche, de formation, de réflexion qui existe déjà. Cela afin de développer encore plus le label « Grande école du commandement » en s’appuyant sur la variété et la richesse humaine que recèle le camp et l’extrême maturité qu’il a acquis notamment en développant ses facultés relationnelles et son ouverture sur le monde », projette le Général Labuze.

LA BIOGRAPHIE DU GENERAL LABUZE

 

 

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